le 02/05/2019 à 09h59

PSG : affecté par les échecs et les critiques, le Qatar s'interroge sur son engagement

L'émir Al-Thani a des doutes sur son futur au PSG
Propriétaire du Paris Saint-Germain depuis 2011, l'Etat du Qatar s'interroge sur son futur dans le club de la capitale. Si un départ imminent n'est pas au programme, il n'est pas totalement à exclure à moyen terme selon le quotidien Le Parisien. Les Qataris commencent à s'agacer des mauvais résultats et des critiques en France.

Voilà une information qui peut donner quelques sueurs froides aux supporters du Paris Saint-Germain. Le quotidien Le Parisien annonce que le Qatar se pose des questions sur son engagement à Paris. Et les raisons ne sont pas uniquement sportives.

Les critiques sont mal vécues

Evidemment, les résultats ne sont pas étrangers aux interrogations du Qatar. Les échecs répétés en Ligue des Champions, et les railleries qui les accompagnent, ternissent l'image du club et donc du Qatar. Ainsi, «les propriétaires craignent que Qatar ne rime avec déboire» , écrivent nos confrères. Le fiasco contre Manchester United a encore marqué les esprits et a ravivé les mauvais souvenirs de la remontada à Barcelone.

Cependant, le journal explique que c'est surtout le traitement réservé en France qui agace les Qataris. Les critiques sont vécues comme une injustice. Souvent pointé du doigt pour l'argent dépensé par le PSG, le Qatar estime ne pas être assez soutenu par le football français alors qu'il a permis l'arrivée de nombreuses stars en Ligue 1 et d'augmenter les droits TV. «Les interventions médiatiques de Jean-Michel Aulas sont vécues comme des agressions» , peut-on lire notamment.

La menace d'un désengagement «à moyen terme»

A cela s'ajoute une pression fiscale. Paris aurait payé plus d'un milliard d'euros d'impôts depuis 2011, soit plus que l'ensemble des clubs de première division allemande, italienne et espagnole réunis. Le président parisien Nasser Al-Khelaïfi regrette que l'UEFA ne prenne pas en compte ce critère dans le cadre du fair-play financier. Ce dernier indigne le Qatar qui ne peut pas dépenser son argent comme il le souhaite.

Tout cela tend à faire réfléchir les Qataris. De là à se retirer plus vite que prévu ? Les équipes d'Al-Khelaïfi réfutent cette idée. Mais d'après Le Parisien, un «désengagement à moyen terme» ou «une baisse sensible du financement» du PSG n'est pas à exclure. Si un séisme à court terme n'est pas au programme, la menace semble bien exister pour le futur, notamment après la Coupe du monde 2022 au Qatar. D'ici-là, le PSG a encore le temps de briller et de dissiper les doutes de ses propriétaires.

Et vous, comment jugez-vous le travail réalisé par les propriétaires qataris depuis 2011 ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» ...

Par Romain Rigaux, le 02/05/2019 à 09h59
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