Et dire que le FC Barcelone visait le triplé il y a encore trois semaines… Depuis, la situation a bien changé pour le club catalan, en plein cauchemar depuis sa fameuse soirée à Liverpool (4-0).
Il suffisait de regarder et écouter Lionel Messi face à la presse vendredi pour s'apercevoir que le Barça n'a pas digéré ce naufrage en demi-finale de la Ligue des Champions.
Du mouvement dans les deux sens
Et cela s'est confirmé le lendemain, lorsque le quadruple tenant du titre a dû céder sa Coupe du Roi au FC Valence (2-1). Certes, les Blaugrana étaient privés de Luis Suarez et Ousmane Dembélé blessés, mais la première période catastrophique n'est pas seulement liée à ces absences. Le Barça est touché mentalement, à tel point que des choix forts s'imposent pour le président Josep Maria Bartomeu, qui a annoncé du mouvement cet été.
«Cela fait déjà un moment que l'on pense à la saison prochaine, on ne commence pas à prendre des décisions aujourd'hui, a confié le dirigeant à la chaîne TVE. Cela fait des semaines que l'on travaille, mais ce n'est pas le moment d'expliquer ce qui va se passer. On va continuer à travailler, il y aura des nouveautés. Chaque année, des joueurs arrivent dans ce club. C'est confirmé pour De Jong et la direction sportive travaille sur d'autres arrivées et des départs. Ce sont des choses habituelles chaque été.»
Coutinho peut se sentir visé
Ce n'est pourtant pas tous les ans que l'on tente de recruter Matthijs de Ligt et Antoine Griezmann, après avoir assuré Frenkie de Jong. Et dans le sens des départs aussi, cela risque d'être plus agité que d'habitude. Les fantômes Jeison Murillo et Kevin-Prince Boateng ne seront pas conservés suite à leur prêt, Thomas Vermaelen partira en fin de contrat. Tandis que des cadres à forte valeur marchande comme Samuel Umtiti, Ivan Rakitic et surtout Philippe Coutinho pourraient prendre la porte.
Mais qu'en est-il d'Ernesto Valverde ? Comme le vestiaire, Bartomeu continue de soutenir son technicien. «Ernesto est sous contrat (jusqu'en 2020), c'est l'entraîneur, a confirmé le patron samedi soir. Cette défaite, ce n'est pas la faute du coach. Nous avons eu beaucoup d'occasions, elles ne sont pas rentrées. Ce qui compte ce sont les buts et Valence en a mis un de plus.» Une analyse un peu naïve que la presse locale et les supporters ne partagent pas.
Bartomeu tranquille, vraiment ?
Très critiqué, l'ancien entraîneur de l'Athletic Bilbao est accusé d'avoir changé la philosophie du Barça. Et sans parler du jeu, des choix défensifs étonnent, à l'image de la titularisation de Sergi Roberto ailier droit contre Valence, alors que Malcom patientait sur le banc. D'ailleurs, le Brésilien a modifié le visage de son équipe après la pause, ce qui n'a pas dû échapper à la direction. Il faudra donc suivre l'actualité du Barça, qui ne serait pas le premier club à soutenir un coach finalement viré…
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