le 27/05/2019 à 22h56

Arsenal : pression, moqueries, L1... Emery ne regrette pas le PSG

Unai Emery préfère ses conditions de travail à Arsenal.
Dans un entretien accordé au quotidien El Mundo, Unai Emery a comparé ses conditions de travail à Arsenal et au Paris Saint-Germain. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'Espagnol ne garde pas que de bons souvenirs de son passage en France.

Seulement 5e de Premier League avec Arsenal, Unai Emery n'a pas atteint l'objectif fixé. Les Gunners ont raté le Top 4 et la qualification pour la prochaine Ligue des Champions.

Seule chance pour le club londonien, remporter la finale de l'Europa League contre Chelsea mercredi (21h). On pourrait donc penser que le manager sent la pression de ses supérieurs. Mais non.

Une pression inférieure à Arsenal

Depuis son arrivée l'été dernier, avec la lourde tâche de succéder à l'emblématique Arsène Wenger, Emery a la sensation que ses dirigeants le laissent travailler sereinement. «Je suis moins sous pression, a confié le technicien au journal El Mundo. Ici, on me facilite la tâche. Arsenal est un très grand club, et à la fois très proche et chaleureux. Tout le monde est prêt à t'aider. Le respect, c'est la première chose que je ressens.» Vous l'aurez deviné, le coach d'Arsenal compare avec son passage au Paris Saint-Germain (2016-2018).

Après deux saisons marquées par ses échecs en 8es de la Ligue des Champions, Emery n'avait pas été conservé. Rien d'étonnant pour le principal intéressé, qui avait l'impression de devoir «gagner pour survivre, pour éviter d'être licencié.» Alors qu'en Angleterre, «pour la première fois, je sens que je dois gagner pour construire et non pour survivre. Je sens le respect envers moi même quand on perd.» Et ce n'est pas le seul extrait de l'entretien où le Basque parle de respect.

Les moqueries françaises

Alors qu'il faisait l'effort de s'exprimer dans la langue de Molière, Emery n'avait pas aimé les moqueries. «Quand je suis arrivé à Paris, j'ai essayé de parler français et la réponse, avec sarcasme, c'est que je ne parlais pas bien, a-t-il regretté. A Londres, je parle un anglais très basique et tout le monde me sourit et me remercie parce que j'essaye.» Bien sûr, le triple vainqueur de l'Europa League avec le FC Séville ne s'est pas servi de ce contexte pour expliquer son échec.

En ce qui concerne la remontada à Barcelone (6-1) par exemple, le technicien a reconnu sa part de responsabilité et celle de l'arbitre Deniz Aytekin. Tout en regrettant l'absence de la VAR, cet outil qui n'a pas aidé le PSG cette saison. «On en a parlé avec Al-Khelaïfi quand on s'est vu il n'y a pas longtemps» , a révélé Emery, qui a peut-être parlé à son ex-supérieur de la Premier League, un championnat où même un cador doit mettre de l'intensité pour gagner.

Emery et le niveau de la Ligue 1

«En France, ce n'était pas nécessaire, il y avait peu de matchs importants en réalité, s'est-il souvenu. C'est la barrière qu'il fallait franchir et je n'ai pas réussi à cause des circonstances dont j'ai parlé. Ta réussite ou ton échec se concentrait sur quelques instants.» Inutile de lire entre les lignes, on comprend vite qu'Emery ne regrette absolument pas son voyage de Paris à Londres.

Que pensez-vous des comparaisons d'Unai Emery ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.

Par Eric Bethsy, le 27/05/2019 à 22h56
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