Conformément à la philosophie de ses nouveaux actionnaires, qui ne souhaitent pas investir massivement, l'OGC Nice va devoir vendre cet été avant de penser à se renforcer.
Au cours d'un long entretien accordé ce mercredi au quotidien Nice-Matin, le président du club azuréen, Gauthier Ganaye, a dévoilé l'objectif de ventes que le 7e du dernier exercice de Ligue 1 s'est fixé pour le prochain mercato.
Un bon de sortie pour Tameze et Saint-Maximin
«Entre nous, oui, on se fixe toujours des objectifs. Entre 40 et 45 millions d'euros, je pense qu'on va y arriver», a annoncé le dirigeant niçois, tout en confirmant la vente à venir de l'ailier Allan Saint-Maximin : «Je pense qu'on va bien le vendre». Et il ne sera pas le seul. «Certains joueurs ont des bons de sortie (Tameze), mais vous pourriez être attaqués sur d'autres éléments, comme Hérelle... Je n'aime pas l'expression de bons de sortie. Si on ne reçoit pas d'offre à la hauteur de nos attentes, ils resteront. Pour ceux qui partiront, ça voudra dire que leur départ sert les intérêts du club», a ajouté Ganaye.
En parallèle, le président des Aiglons a une nouvelle fois fermé la porte à un départ de son latéral droit Youcef Atal, estimé à plus de 40 millions d'euros et courtisé par les plus grands clubs européens, tout en confiant qu'il espère prolonger le gardien Walter Benitez, en fin de contrat dans un an et auteur d'une saison exceptionnelle.
Ganaye déplore un climat «pollué»
Mais, pour l'heure, les dirigeants ont du mal à avancer sur ce dossier et sur ceux des futures recrues. La faute à l'incertitude qui pèse sur l'avenir du club. En effet, malgré les démentis des propriétaires actuels, qui affirment ne pas être vendeurs et n'avoir reçu aucune offre, des rumeurs insistantes font état d'un possible rachat du Gym par l'homme le plus riche du Royaume-Uni, Jim Ratcliffe, ce qui entraînerait forcément de profonds bouleversements à tous les niveaux.
«J'ai été surpris d'avoir été autant pollué par les histoires de rachat, pas rachat qui, au final, empêchent de donner plus de résonance à tout ce qu'on fait. C'est ça qui ''m'emmerde'», a lâché Ganaye. «Cela ne met pas des bâtons dans les roues, mais on perd en sérénité dans le travail. Quand tu enchaînes les rendez-vous avec les agents et les joueurs dans le but de les convaincre de nous rejoindre, ça se joue à des détails. (…) Les mecs veulent avoir une certaine visibilité. Ils entendent des choses, lisent. Du coup, ils peuvent retarder leur prise de décision. Ce n'est pas un climat serein.» Une situation vraiment pas optimale qui tranche avec l'époque Jean-Pierre Rivère-Julien Fournier lorsque le Gym préparait ses coups plusieurs mois à l'avance…
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