Une Ligue Europa, une troisième place en Premier League, une finale perdue en League Cup… Malgré les critiques parfois virulentes essuyées ces derniers mois, Maurizio Sarri a plutôt réussi sa première saison à Chelsea.
Un exercice qui pourrait être le seul de l'homme de 60 ans à la tête du club londonien, puisque ce dernier est annoncé très proche de la Juventus pour prendre le relais de Massimiliano Allegri. Une chose est sûre : l'Italien n'est pas contre un retour dans son pays natal.
L'Italie manque à Sarri
«Pour nous les Italiens, l'appel de la maison est fort. Vous sentez qu'il vous manque quelque chose» , a reconnu le coach des Blues pour Vanity Fair. «Ce fut une année pesante. Je commence à sentir le poids de l'éloignement des amis, de mes parents âgés, que je vois rarement. Mais à mon âge, les choix que je fais sont professionnels. (...) Le banc, c'est un travail difficile. Et quand je rentre chez moi en Toscane, je me sens comme un étranger» , a rajouté Sarri.
Sarri déjà désolé pour les fans de Naples
Sachant pertinemment qu'un départ à la Juventus mettrait en colère les fans de Naples, l'entraîneur transalpin a prévenu ces derniers. «Les Napolitains savent mon amour pour eux. L'année dernière, j'ai choisi de ne pas entraîner une autre équipe italienne. Mais ce métier peut amener sur d'autres chemins. Notre relation ne changera pas» , a souligné Sarri. «Que signifie la fidélité ? Et si vous vous faisiez renvoyer ? Faut-il rester fidèle à une femme dont vous avez divorcé ?» , s'est interrogé le Toscan. Des déclarations qui laissent peu de doutes sur l'avenir proche de l'ancien banquier…
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