Avec un peu de recul, le revers en Turquie (2-0) n'est pas dramatique pour l'équipe de France. Enfin, à condition de ne pas commettre un deuxième faux pas dans la foulée.
Dans ces conditions, on peut comprendre l'inquiétude des champions du monde concernant le terrain d'Andorre, leur prochain adversaire en éliminatoires de l'Euro 2020 mardi (20h45).
La FFF recalée par l'UEFA
Et pour cause, les Bleus devront évoluer sur une pelouse synthétique homologuée depuis 2014, et bien abîmée par l'équipe locale de rugby. Résultat, les joueurs se plaignent régulièrement des billes de caoutchouc plus présentes que le gazon artificielle. Les habitués du football amateur sont bien placés pour en parler, tout comme l'ancien sélectionneur belge Marc Wilmots après un match en 2015. «Si on tacle sur ce terrain, on se retrouve avec une pizza margarita sur la cuisse» , avait-il lâché.
Envoyée en éclaireur il y a quelques semaines, la délégation française a dû tirer des conclusions similaires. Ce synthétique est loin d'être idéal pour le physique des joueurs, surtout en fin de saison, ni pour le jeu au sol. C'est pourquoi la Fédération Française de Football a demandé à l'UEFA un changement de terrain, sans succès, nous apprend RMC. Et comme si cela ne suffisait pas, la météo annonce un risque de neige pendant la partie…
Andorre prévient l'EdF
Autant dire que les Français victimes de petits pépins physiques seront ménagés. Ce sera sûrement le cas de l'ailier Kingsley Coman, qui a ressenti une petite gêne musculaire en Turquie. Mais comme le dit si bien l'attaquant d'Andorre Cristian Martinez, «la France ne doit pas y trouver des excuses. Elle a une très grande équipe. Ses joueurs vont venir ici pour gagner.» Espérons que les Bleus sauront gérer les conditions dans l'Estadi Nacional de 3 300 places.
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