Bundesliga, Liga, Ligue 1, Premier League, Serie A… Au cours des dernières semaines, toutes les grandes ligues européennes ont fait part de leur opposition au projet de réforme de la Ligue des Champions envisagé à partir de la saison 2024-25. Porté par Andrea Agnelli, président de la Juventus Turin et de l'Association européenne des clubs (ECA), ce projet vise à transformer la compétition en quasi-ligue fermée.
Conscients toutefois que la mise en place d'une «Super Ligue» est plus ou moins inévitable à terme, les opposants à la réforme ont imaginé un contre-projet, principalement à l'initiative des clubs français, qui a été dévoilé ce mercredi par le journal allemand Bild.
Une formule beaucoup plus ouverte
Plutôt que de passer à une formule avec 4 groupes de 8 équipes (soit 32 participants), comme le préconise l'ECA, la L1 propose un format avec 6 groupes composés chacun de 6 équipes (soit 36 participants). Les deux premiers de chaque poule et les quatre meilleurs troisièmes accéderaient aux 8es de finale.
La principale différence entre les deux formules réside dans le nombre de places allouées aux nouveaux entrants chaque année. Rappelons que la réforme de l'ECA permettrait à 24 clubs de conserver leur place d'une saison à l'autre, et donc à seulement 8 nouvelles formations d'intégrer la compétition, ce qui se rapproche d'une ligue fermée. De son côté, la formule alternative portée par la L1 propose de maintenir seulement 8 clubs (les quarts de finalistes de LdC).
Le contre-projet discuté le 11 septembre
Il y aurait donc 28 nouvelles places restant à pourvoir chaque année : 4 seraient réservées aux demi-finalistes de Ligue Europa de la saison précédente, mais toutes les autres seraient basées sur les performances en championnat, avec 18 places pour les clubs issus des ligues les mieux classées de l'UEFA et 6 places pour les «petites ligues» qui devraient passer par une phase de qualification. Prochaine étape le 11 septembre prochain lorsque l'UEFA, l'ECA et les différentes ligues ont prévu de se mettre autour de la table pour discuter de cette épineuse réforme.
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