Au sortir d'une saison ratée et marquée par une 5e place en Ligue 1, l'Olympique de Marseille s'attend depuis plusieurs mois déjà à vivre un mercato compliqué en raison de ses finances dans le rouge (78,5 millions d'euros de déficit au 30 juin 2018) qui vont l'obliger à vendre avant d'acheter.
Et depuis ce mercredi, on a confirmation que le club phocéen se retrouve plus que jamais dans le viseur du fair-play financier de l'UEFA. En effet, le journal L'Equipe indique que l'OM et l'instance de contrôle financier des clubs (ICFC) ont signé un «accord de règlement» il y a dix jours.
L'OM sous étroite surveillance
En apparence positif, ce terme correspond en fait à une série de sanctions négociées et acceptées par l'OM. On en saura plus sur leur nature exacte lorsque le club ou l'UEFA vont officialiser cet accord, l'objectif étant d'obliger les Marseillais à rééquilibrer leurs comptes, afin de rentrer, à terme, dans les clous du fair-play financier (ne pas dépasser 30 M€ de déficit sur les trois dernières saisons). Comme pressenti, c'est donc une cure d'austérité qui attend le club présidé par Jacques-Henri Eyraud…
Des offres qui se font attendre…
Pour ne rien arranger, les propositions ne se bousculent pas sur le bureau des dirigeants marseillais en ce début de mercato. Hormis des «prises de renseignements et des marques d'intérêt», le journal La Provence affirme ce mercredi qu'aucune offre n'a encore été officiellement transmise à l'OM pour un de ses joueurs.
Rappelons que des éléments comme Grégory Sertic, Kevin Strootman ou encore Clinton Njie sont poussés vers la sortie, et que toute proposition sera étudiée pour des joueurs à forte valeur marchande comme Morgan Sanson et Florian Thauvin… Bien sûr, le mercato est encore long et il n'y a pas lieu de s'alarmer, mais l'absence de vente empêche pour l'instant l'OM d'avancer sur ses différentes pistes dans le sens des arrivées…
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