Pour le moment, le mercato estival s'annonce pénible pour les supporters de l'Olympique de Marseille. Epinglé par l'UEFA dans le cadre du fair-play financier, le club phocéen doit d'abord vendre pour réduire son déficit et pouvoir ensuite recruter. Jusqu'à présent, personne n'est encore parti. Et aucune recrue n'est donc arrivée. Cela ne signifie pas que l'OM ne prépare par certains dossiers en coulisses.
Briançon intéressé par l'OM
En quête d'un défenseur central supplémentaire, Marseille est très intéressé par le Nîmois Anthony Briançon (24 ans). La Provence confirme cet intérêt ce vendredi et annonce que le capitaine gardois, grand artisan de la belle saison de son club (9e de L1), ne serait d'ailleurs pas insensible aux avances phocéennes. Il aimerait en effet rester dans le sud de la France, où Monaco est aussi annoncé comme un prétendant.
En France, un intérêt de Saint-Etienne, Strasbourg et Rennes est également évoqué. Le Stade Rennais a d'ailleurs déjà formulé une offre de 3 millions d'euros. Insuffisant pour Nîmes qui aurait aussi repoussé des offres à 6 millions d'euros et laisse entendre que son joueur est intransférable. Alors que les Crocos veulent faire grimper les enchères, Marseille pourra-t-il rivaliser avec des clubs qui possèdent une plus grande marge de manoeuvre ?
Tait est bien ciblé
La question se pose aussi pour Flavien Tait (26 ans). Alors qu'Angers laisse filtrer l'intérêt de l'OM pour son milieu offensif, sans doute afin de faire grimper les enchères, La Provence confirme que les dirigeants marseillais étudient bien cette piste, mais qu'aucune offre n'a été formulée jusqu'à présent. Auteur de 5 buts et 7 passes en L1 cette saison, l'Angevin pourrait partir pour un montant compris entre 6 et 8 millions d'euros, même si le SCO aimerait faire grimper l'addition à 10 millions d'euros.
Même pour des cibles peu coûteuses, le recrutement de l'OM est donc en stand-by. Autant dire qu'une grosse vente rapide est ardemment souhaitée dans la cité phocéenne pour pouvoir enfin bouger sur ces deux dossiers, mais également celui du Nantais Valentin Rongier, estimé à 15 millions d'euros. Sous peine de voir ces pistes low cost, mais non moins intéressantes, filer sous le nez des dirigeants olympiens.
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