Tottenham a changé de dimension. Considéré comme un club de seconde zone durant plusieurs décennies, la formation du nord-est du Grand Londres a retrouvé de sa superbe en atteignant pour la première fois de son histoire la finale de la Ligue des Champions. Un nouveau statut qu'il faudra désormais honorer, notamment en se montrant offensif sur le marché des transferts.
Pochettino veut les mêmes pouvoirs que Guardiola et Klopp
Car après un mercato estival 2018 sans la moindre recrue, une anomalie au vu de la surface financière incroyable des équipes anglaises, Mauricio Pochettino n'est pas prêt à revivre le même scénario. «Il est essentiel que cette année l'équipe soit renforcée» , a assuré le coach argentin pour TV3 Catalunya. «En moins de deux ans, nous avons économisé beaucoup d'argent sans faire signer de joueurs, ce qui devrait nous permettre de nous renforcer.»
Sans surprise, Pochettino a pris l'exemple des écuries les plus performantes du Royaume pour appuyer sa démonstration. «À Manchester City et à Liverpool, Pep Guardiola et Jürgen Klopp sont libres de choisir les joueurs qu'ils veulent et ceux qu'ils ne veulent pas. D'autre part, dans des équipes telles que Tottenham, Chelsea ou Arsenal, ce n'est pas dans les mains des entraîneurs. Celui qui décide, dans notre cas, c'est le président» , a rajouté l'ancien défenseur.
Ndombele arrive
Un message reçu cinq sur cinq par Daniel Lévy. Et pour cause, Tottenham s'apprête à réaliser le plus gros achat de son histoire. Ce dimanche, Téléfoot a confirmé la signature imminente de Tanguy Ndombele pour 73 millions d'euros, bonus compris, en provenance de l'Olympique Lyonnais. Un joli cadeau pour Pochettino, qui pourra donc compter sur un milieu box to box parfaitement adapté à la Premier League. En attendant d'autres recrues d'envergure ? C'est fort probable…
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