Les lendemains du titre mondial de l'équipe de France auront été compliqués pour beaucoup, mais pour Adil Rami (33 ans) plus particulièrement.
Auteur d'une saison médiocre, marquée par plusieurs blessures, le défenseur central a touché le fond au mois de juin suite à sa rupture plus qu'houleuse avec Pamela Anderson et la procédure disciplinaire engagée à son encontre par le club qu'il a rejoint en 2017 : l'Olympique de Marseille.
Droit au licenciement ?
Absent lors de la reprise de l'entraînement de l'Olympique de Marseille ce lundi, Rami n'a plus accès à la Commanderie. La prochaine fois qu'il y retournera, ce sera pour rencontrer le directeur juridique de l'OM, Alexandre Mialhe, lors d'un entretien préalable à une sanction pouvant aller jusqu'au licenciement. Quels seront les motifs utilisés par la direction olympienne pour justifier une telle décision ? Ce mardi, le quotidien L'Équipe tente de nous éclairer.
L'OM reproche principalement à Rami son absence à l'entraînement du 20 mai, au lendemain de la cérémonie des Trophées UNFP, où le joueur était présent. Ce jour-là, l'ex-Lillois participait à un tournage de l'émission Fort Boyard, sans l'accord du club, selon le quotidien. L'ancien entraîneur, Rudi Garcia, avait été prévenu, mais pas la direction.
La communication de Rami fait tache
Un incident loin d'être isolé puisque tout au long de l'année, le président Jacques-Henri Eyraud a très peu goûté au comportement de son défenseur. Que ce soit au niveau de ses performances, de ses nombreuses interviews, à l'instar de celle où il avait parlé de burn out post-Mondial, de ses sorties musclées sur les réseaux sociaux contre des médias et des journalistes, comme le doigt d'honneur adressé à un consultant de RMC ou sa prise de bec avec le site spécialisé Le Phocéen, ou même de son départ prématuré du gala de l'OM, fin avril, décidé par son ex-compagne Pamela Anderson.
Tant de raisons qui donnent à l'OM l'occasion de se séparer d'un joueur devenu indésirable. Au niveau de la communication, les récentes accusations - réfutées par Rami - de Pamela Anderson sur son comportement violent ne font évidemment pas les affaires marseillaises. Sans oublier son important salaire, à hauteur de 300.000 euros par mois jusqu'en 2021, dont la direction aimerait se délester pour faire bonne figure auprès de l'UEFA vis-à-vis du fair-play financier.
D'après vous, l'OM a-t-il raison d'engager cette procédure disciplinaire à l'encontre de Rami ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…