le 09/07/2019 à 16h42

Anderlecht : son choix, son rôle, son image... Les vérités de Nasri

Nasri était très détendu face à la presse
Nouveau joueur d'Anderlecht, Samir Nasri était présenté à la presse ce mardi. L'occasion pour le milieu offensif français d'expliquer son choix et d'évoquer son nouveau rôle d'exemple chez les Mauves.

En s'engageant vendredi avec Anderlecht, Samir Nasri a pris tout le monde de court. Passé la surprise, le moment était venu pour le milieu offensif de 32 ans de s'exprimer devant les médias avec son nouveau club ce mardi. Son choix, son rôle ou encore son image de «bad boy» , le natif de Marseille a répondu à tous les sujets, avec sourire et décontraction.

Un rôle inédit en Belgique

A commencer par son statut chez les Mauves. «Quand j'ai commencé à Marseille, Fabien Barthez et Bixente Lizarazu m'ont pris sous leur aile et m'ont conseillé. Dans les autres clubs, j'ai toujours été très jeune et je n'ai jamais été le vétéran de l'équipe» , sourit l'ancien joueur d'Arsenal et de Manchester City. C'est donc un tout nouveau rôle que s'apprête à découvrir Nasri, celui d'exemple pour les nombreux joueurs très jeunes de l'effectif.

Un rôle qui peut étonner, compte tenu de son passé, mais qu'il est prêt à assumer aujourd'hui. «C'est quelque chose de différent, mais cela va bien avec la maturité que j'ai récemment acquise. Devenir papa m'a changé. Il y a deux ou trois ans, je n'aurais pas eu les épaules pour le faire. Après les difficultés que j'ai traversées, cela peut servir d'exemple à la nouvelle génération» , explique le joueur formé à l'OM.

S. Nasri - «j'ai fait des erreurs»

Alors que les journalistes belges ont voulu en savoir plus sur son caractère réputé difficile, Nasri n'a pas esquivé le sujet. «Comme j'ai eu des problèmes avec la presse française par le passé, c'est ce qui ressort, reconnaît-il. L'opinion publique et les gens te connaissent qu'à travers la presse ou l'image qu'on renvoie à travers la télévision ou certaines interviews. Mais les gens qui me connaissent, les acteurs du monde du foot, connaissent le vrai Samir. Mais j'ai fait des erreurs, j'ai un caractère bien trempé aussi, et quand je suis en conflit, je ne fais pas semblant.»

En tout cas, on a observé un Nasri très calme et souriant face aux médias. Le joueur aux 41 sélections semble très heureux de débuter cette nouvelle aventure avec son ami Vincent Kompany, désormais entraîneur-joueur d'Anderlecht. C'est d'ailleurs pour lui qu'il a décidé de venir, alors qu'il avait confié vendredi avoir reçu «tout un tas de belles offres» . «C'est le projet sportif et le fait de travailler avec un ami qui a été le plus intéressant pour moi» , reconnaît le Marseillais.

Un choix sportif

«Il m'a appelé et j'avais envie de rester en Europe, de m'inscrire dans un projet intéressant et différent. D'un point de vue familial, avec mon fils en bas âge, c'était aussi mieux pour moi de rester en Europe plutôt que d'aller chercher un contrat un peu plus lucratif à l'étranger, explique-t-il. J'ai déjà eu des beaux contrats en Europe, l'argent n'était pas la motivation.» A Anderlecht, Nasri jouera «où on (lui) dira de jouer» . Il ne débarque pas avec la prétention d'être la star de l'équipe ou d'imposer ses choix.

Conscient qu'il n'est pas au top physiquement, en raison d'une saison tronquée et d'une récente blessure, il a d'ailleurs reconnu que l'absence de Ligue des Champions la saison prochaine lui permettra de «bien récupérer» avec un seul match par semaine, tout en restant ambitieux avec l'objectif «d'être champion en jouant un rôle majeur et de retrouver la Champions League» . Les Mauves compteront sur lui pour se relancer après un exercice raté.

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Par Romain Rigaux, le 09/07/2019 à 16h42
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