L'Olympique de Marseille garde les mêmes ambitions pour la saison à venir. A l'approche de la reprise du championnat, le club phocéen vise toujours une place sur le podium de Ligue 1.
Mais à l'heure actuelle, l'objectif ne semble pas réaliste tant la situation de l'OM est inquiétante. Malgré les 15 M€ du FC Séville pour Lucas Ocampos, le mercato olympien reste bloqué.
Avant d'enregistrer sa première arrivée, le pensionnaire du Vélodrome a apparemment besoin d'une autre vente, mais ses joueurs «bankables» ou indésirables ne croulent pas sous les offres. Pendant ce temps-là, un concurrent comme l'Olympique Lyonnais vient d'accueillir son 5e renfort grâce aux 110 M€ récupérés cet été. Peu réputés pour leur patience, les supporters marseillais sont forcément inquiets. Contrairement à Valère Germain (29 ans), persuadé que le marché n'a pas décollé.
Germain compte sur la Premier League
«Le mercato est bizarre, long, mais pas seulement à l'OM, on a l'impression qu'il a du mal à démarrer, en attendant que les Anglais se réveillent et envoient des millions ! Il faut guetter les bonnes affaires, qui se font plutôt tardivement, a rassuré l'ancien Monégasque dans L'Equipe. On aura peut-être trois, quatre arrivées d'un coup dans deux ou trois semaines, et deux, trois départs d'ici là.»
«Je sais que ce n'est pas facile pour les supporters, mais je ne m'inquiète pas, j'ai confiance en nos dirigeants, a-t-il ajouté. On a beaucoup de qualités dans cet effectif, on a fait une saison moyenne l'année dernière et nous sommes revanchards.» Il est vrai que l'OM possède encore des éléments confirmés comme Florian Thauvin, Morgan Sanson ou Luiz Gustavo. Ces mêmes joueurs que le club ne retiendra pas en cas d'offre satisfaisante. Mais là encore, Germain fait une confiance aveugle à ses supérieurs.
Les exemples de l'ASM et du LOSC
«Ils seraient remplacés. Si Flo ou Morgan devaient partir, ce serait contre une belle somme, qui permettrait de recruter à leur poste» , a répondu l'attaquant, qui prend l'exemple de son ancienne équipe monégasque championne en 2017, malgré beaucoup de changements à l'intersaison. Ou celui du LOSC, à la lutte pour son maintien en 2018, puis 2e de Ligue 1 l'année suivante. Tout reste donc possible selon Germain, pas non plus inquiet alors que le coach André Villas-Boas, adepte du 4-3-3, attend l'arrivée d'un concurrent à son poste.
«Ils annoncent quelqu'un à chaque mercato et je suis toujours là, a souligné le natif de Marseille. Quand je suis arrivé (en juin 2017, ndlr), ils cherchaient déjà un grand attaquant. Kostas (Mitroglou) est arrivé un peu en retard. (...) Je ne pense pas que le club désire, à ce stade, se séparer d'un attaquant, qui plus est le seul dont il dispose. Après, s'il y en a deux qui débarquent demain...» On en est encore loin, et Germain l'a bien compris.
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