Le passage de Kostas Mitroglou à l'Olympique de Marseille ne restera pas franchement dans les annales. Recruté comme un "panic-buy" à la fin de l'été 2017 contre un chèque de 15 M€ et arrivé blessé sur la Canebière, l'attaquant grec n'aura jamais réussi à s'imposer. Envoyé à Galatasaray en janvier dernier pour un prêt de 18 mois, l'ancien de Benfica n'a pas relevé la barre.
Le club stambouliote se dit déçu de son recrutement et a étudié à plusieurs reprises la possibilité de le renvoyer à Marseille. Si l'OM refusait jusque-là de rapatrier son joueur de 31 ans, un club pourrait changer la donne : le FC Nantes.
Mitroglou au rebond à Nantes ?
En quête de renforts offensifs, les Canaris auraient coché le nom du Grec et songeraient sérieusement à attirer l'avant-centre phocéen sous la forme d'un prêt d'un an. D'après le site italien TMW, les dirigeants nantais ont approché leurs homologues olympiens pour manifester un intérêt et évoquer une possible transaction.
Une tentative qui pourrait donc faire les affaires de Galatasaray, qui cherche à se débarrasser de son salaire. De son côté, Marseille pourrait accepter un tel deal. Car en rejoignant la Maison Jaune, Mitroglou pourrait accumuler le temps de jeu et retrouver de sa superbe. Sous contrat jusqu'en juin 2021, le Marseillais reprendrait alors de la valeur sur le marche européen. Malgré tout, une potentielle opération s'annonce complexe, à tous les niveaux.
Financièrement, c'est compliqué…
Pourquoi ? D'une part, si Mitroglou pourrait voir en Nantes une belle opportunité de se relancer, l'attaquant a régulièrement été cité comme proche d'un retour à l'Olympiakos, l'une de ses anciennes formations, en cas de départ de Turquie. L'aspect affectif pourrait donc prendre le dessus. Puis, un autre détail d'importance reste à considérer : le volet financier.
Comme à Marseille, le natif de Kavala émarge à 3,5 M€ de salaire brut annuel à Galatasaray, un montant bien évidemment inaccessible pour les Nantais. A moins d'un effort financier de la part du joueur ou du club turc, qui pourrait accepter de prendre en charge une partie de ses émoluments pour le pousser vers la sortie, l'arrivée du Grec vers les bords de la Loire en devient alors très hypothétique. Inutile de s'enflammer pour le moment.
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