Paris Saint-Germain, dimanche soir, clôture de la 2e journée de Ligue 1... L'occasion était trop belle Eduardo Camavinga. Amené à remplacer Benjamin André, parti à Lille, le jeune milieu de terrain, noté 8,5/10 et élu homme du match par la rédaction de Maxifoot, n'a pas manqué l'opportunité de briller de mille feux face au club de la capitale, battu 2-1 au Roazhon Park.
Camavinga s'est mis les Parisiens dans la poche
C'est simple, le Franco-Angolais a littéralement piétiné ses homologues parisiens. Marquinhos, Marco Verratti, Julian Draxler, aucun d'entre eux n'est parvenu à régler ce problème, rapidement devenu insoluble. Malgré ses 16 ans, le Rouge et Noir a fait preuve d'une forte personnalité sur le terrain. Chacune de ses prises de balle a apporté une plus-value au jeu breton. Que ce soit un contrôle orienté, une percée vers l'avant ou une passe, Camavinga a toujours joué juste. Pour preuve, sa superbe offrande pour Romain Del Castillo sur le but de la victoire.
Une impression de rouler sur son adversaire confirmée par des chiffres. En plus de sa passe décisive pour l'ancien Lyonnais, Camavinga est le Rennais à avoir touché le plus de ballons (60). Il est également le joueur à avoir le meilleur pourcentage de passes réussies (97,6%), avec un joli 40 sur 41, parfois très osées dans le camp adverse. Joueur de son équipe à avoir disputé le plus de duels (17), une preuve qu'il ne s'est jamais caché, il est celui qui a provoqué le plus de fautes parisiennes (6). Une copie très costaude digne d'un vieux briscard.
Stéphan pas surpris
A l'issue de la rencontre, Julien Stéphan n'a pas manqué d'encenser sa pépite. Tout en sobriété. «Je le connais très bien car je l'ai eu en réserve. Il a commencé à jouer en N3 à 15 ans et demi. Il s'entraîne avec les pros depuis plus de six mois et s'est très bien intégré au groupe. Avec le staff, on l'a préparé pour qu'il puisse éclore dans de bonnes conditions. Il a commencé à le faire en fin de saison dernière et il est en train de confirmer tout le talent qu'on lui imaginait» , a réagi le coach rennais. Une chose est sûre : le SRFC tient un joyau, qu'il a bien fait de prolonger jusqu'en juin 2022.
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