A 34 ans, Cristiano Ronaldo ne faiblit toujours pas. Bien décidé à battre de nombreux records encore, l'attaquant portugais a assisté aux premières loges aux mutations récentes du monde du football, notamment concernant l'inflation grandissante du prix des transferts.
Longtemps joueur le plus cher de l'histoire après son départ de Manchester United vers le Real Madrid pour 94 millions d'euros en 2009, le Lusitanien, depuis parti pour la Juventus contre 117 millions d'euros, prime de solidarité comprise, ne comprend pas cette frénésie.
Une envolée des prix incompréhensible pour Ronaldo
«Aujourd'hui, on parie beaucoup sur le potentiel et l'industrie du football est différente. Je vais mettre le cas de Joao Félix (parti de Benfica pour l'Atletico pour 126 M€, ndlr) à part. Aujourd'hui, n'importe quel joueur vaut 100 M€, alors qu'il n'a pas fait ses preuves. C'est une folie. Un défenseur central, un gardien valent 70 M€, 80 M€. Je ne suis pas d'accord» , a fait remarquer la superstar piémontaise pour TVI.
Avant de traîter de son cas personnel. Ronaldo estime qu'à une autre époque, le Real Madrid aurait très certainement dû casser un peu plus sa tirelire pour l'enrôler si cette montée des prix avait eu lieu dix années auparavant. «Si j'avais 25 ans... Si un gardien vaut 75 M€, un joueur qui ferait ce que j'ai fait ces dernières années vaudrait trois ou quatre fois plus cher. Facile» , n'a pas hésité à soutenir l'ancien Red Devil.
Ronaldo et la notion de travail
Ronaldo a par ailleurs évoqué la notion de travail, indispensable pour rester au plus haut niveau. «Je sais bien évidemment que le plus important c'est d'avoir du talent. Mais si vous remarquez bien, chez les athlètes des autres sports, les scientifiques ou les prix Nobel, tous sont de très grands travailleurs. J'aime copier les bons exemples, et pas seulement dans le sport. Tous ont un talent, mais ils ont surtout été de grands travailleurs» , a-t-il rappelé.
Une qualité qui lui a permis d'aller plus haut que prévu. Et de lui donner le goût du succès. «Pour être honnête, je n'ai jamais pensé remporter un jour le Ballon d'Or, alors en gagner cinq… Si vous me demandez si je veux le gagner à nouveau, je ne vais pas être hypocrite et vous dire que non. Bien sûr que je le veux. Je travaille toujours dans le but de remporter des titres collectifs et individuels. Je suis obsédé par le succès, mais dans le bon sens du terme. Je travaille beaucoup. Mais si je ne gagne pas, ce n'est pas la fin du monde non plus» , a terminé Ronaldo. Le message est passé.
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