10 minutes. C'est le temps qu'a tenu Edinson Cavani sur la pelouse du Parc des Princes lors de la large victoire du Paris Saint-Germain sur Toulouse (4-0), dimanche. Moins d'un tout petit quart d'heure avant de retourner au vestiaire, la mine déconfite, tête baissée.
Cavani, une fragilité inhabituelle
En effet, l'attaquant uruguayen n'a pas pu tenir plus longtemps en raison d'une blessure au niveau de la hanche sur une frappe anodine du pied gauche (après un hors-jeu). Un pépin physique qu'il a déjà connu en février dernier, flanc droit, après une frappe puissante sur un penalty contre Bordeaux. Une blessure qui lui avait fait manquer près de deux mois de compétition.
En attendant le verdict, on peut légitimement se poser des questions sur la possibilité de retrouver un Cavani performant dans les semaines à venir. Depuis son arrivée en 2013, et ce jusqu'en 2018, le Celeste n'a connu qu'une seule blessure gênante, en février 2014, au niveau du tendon d'Achille, avec trois semaines d'indisponibilité. Depuis un an, le natif de Salto en est déjà à… six blessures.
Le poids des années
Si fiable durant cinq saisons, Cavani commence à sentir le poids des années sur ses épaules. A bientôt 33 printemps, l'ancien Napolitain a de plus en plus de mal à trouver son équilibre pour éviter les périodes d'arrêt plus ou moins longues qui jouent forcément sur son mental. D'autant qu'il a déjà modifié son jeu en participant de moins en moins aux tâches défensives.
Pire encore, le Sud-Américain n'a toujours pas dissipé les doutes concernant sa capacité à combiner avec ses partenaires, qui ont de plus en plus de mal à le trouver. Ses deux premiers matchs en Ligue 1 cette saison attestent d'ailleurs de cette période trouble qui dure. A moins d'un an de la fin de son contrat, l'idée de ne plus retrouver le Matador est tout sauf utopique. A lui de faire mentir les sceptiques…
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