le 26/08/2019 à 20h28

Lyon : l'exemple des cadors anglais, la fin du mercato, Tatarusanu... Les confidences de Sylvinho

Sylvinho a déjà imposé sa philosophie à l'OL.
Passé en conférence de presse ce lundi, Sylvinho a expliqué l'excellent début de saison de l'Olympique Lyonnais. Pour l'entraîneur des Gones, satisfait de son effectif, cette réussite vient de la rigueur qu'imposent également ses homologues Jürgen Klopp et Pep Guardiola.

L'Olympique Lyonnais est bien la preuve que les matchs de préparation ne sont pas forcément révélateurs. Inquiétante face à Liverpool (3-1) ou Bournemouth (3-0) cet été, la formation rhodanienne réalise un début de saison convaincant.

Respectivement balayés 6-0 et 0-3, Angers et Monaco pourront témoigner de la force offensive des Gones. Mais de son côté, le nouvel entraîneur Sylvinho se réjouit surtout de la cage inviolée d'Anthony Lopes en deux journées de Ligue 1.

Le trio de Liverpool comme exemple

Et pour cause, l'OL était catalogué comme une équipe facile à transpercer à la perte du ballon. Notamment à cause d'un manque d'implication. Un véritable casse-tête pour Bruno Genesio, dont le successeur a apparemment trouvé les bons mots pour convaincre Memphis Depay ou encore Bertrand Traoré, des attaquants souvent réticents dans le repli défensif. Il faut dire que les exemples cités par Sylvinho sont pertinents.

«Pour moi, le football, c'est une équipe, je ne peux pas penser que deux ou trois éléments ne vont pas défendre, a expliqué le Brésilien aux médias. Regardez Liverpool aujourd'hui, avec Salah, Mané, Firmino… Ou Manchester City avec Silva, Agüero, Jesus… Est-ce qu'ils ne défendent pas ? C'est normal !» Autre modèle cité par l'entraîneur, celui de l'Inter Milan version José Mourinho il y a quelques années.

Un mercato terminé ?

«Je me souviens d'une demi-finale de Ligue des Champions entre le Barça et l'Inter Milan en 2010, avec Eto'o qui avait passé son match à défendre quasiment comme latéral gauche… Ça montre bien que l'évolution du football ne date pas d'il y a un an, aujourd'hui on ne peut pas gagner sans attaquants qui défendent aussi» , a conclu le technicien, qui pense posséder un groupe suffisamment complet et compétitif pour appliquer sa méthode et atteindre ses objectifs.

Du coup, après les signatures de Ciprian Tatarusanu, Joachim Andersen, Youssouf Koné, Thiago Mendes, Jean Lucas et Jeff Reine-Adelaïde, Sylvinho n'a plus rien à réclamer à ses supérieurs. «Je suis content de mon effectif, de mes joueurs, des progrès de ces joueurs au fil de la préparation, a-t-il confié. Cette question du mercato, cela relève plus du président Aulas, de Juninho et de Florian Maurice.» A priori, coach et dirigeants sont sur la même longueur d'onde, y compris sur le cas du gardien roumain.

Tatarusanu devra s'y faire

Arrivé libre cet été, l'ancien Nantais pensait concurrencer Lopes, ou profiter de son départ. Mais finalement, l'international portugais va rester titulaire à Lyon, d'où la colère et les envies d'ailleurs de Tatarusanu. Il n'empêche que Sylvinho, comme son président, ne cédera pas avant la fin du mercato. «C'est un grand joueur, d'un grand niveau. En 40 jours de travail, je peux dire que c'est un grand professionnel. Je n'ai aucun problème avec lui. Il est le gardien numéro 2 de l'équipe» , a tranché l'ex-latéral, qui fait déjà preuve d'autorité.

Que pensez-vous de la philosophie imposée par Sylvinho à Lyon ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.

Par Eric Bethsy, le 26/08/2019 à 20h28
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