Dix ans après son arrivée en Espagne, Karim Benzema parait plus important que jamais pour le Real Madrid. Souvent raillé depuis son arrivée en 2009, notamment pour un certain manque de présence face aux buts adverses, le Français fait taire les critiques depuis plusieurs mois maintenant, et assume pleinement ses responsabilités sur le front de l'attaque merengue.
Déjà inscrit dans l'Histoire de la Maison Blanche, l'ancien Lyonnais se montre toujours plus décisif et tente de faire oublier Cristiano Ronaldo, parti à la Juventus Turin l'été dernier, en portant les Galactiques. Fier de son parcours, «KBNueve» entend continuer dans la capitale ibérique, pour de nombreuses années encore.
Le Real et rien d'autre
Interrogé par la chaîne de télévision RMC Sport, dans le cadre d'un reportage consacré à sa carrière en Ligue des Champions, «Benzema combat 4 étoiles», le natif de Bron a une nouvelle fois clamé son plaisir de porter les couleurs madrilènes, écartant tout hypothèse d'un prochain départ.
«Tu veux aller où ? L'histoire, c'est le Real. J'ai fait ce que j'ai fait à Lyon, le meilleur club en France à l'époque. Là, je suis dans le meilleur club du monde. Il faut continuer à faire ce que je fais», savoure l'attaquant tricolore, démontant par conséquent toutes les rumeurs à son égard, notamment celle d'un possible transfert au Milan AC dans les prochains mois.
Aux bons souvenirs de CR7
Heureux au Real, Benzema profite de chaque instant et n'oublie certainement pas son ancien coéquipier Cristiano Ronaldo, avec qui il a partagé de magnifiques souvenirs de 2009 à 2018, jusqu'à ce que le Portugais lève les voiles pour la Juve. «Avec moi, il a toujours été bien, même dans des moments moins bien pour moi à Madrid. Il a dit de ne pas me siffler, il m'a laissé des pénaltys. On s'est toujours cherché», commente l'avant-centre madrilène, aux bons souvenirs de la BBC (avec Ronaldo mais aussi Gareth Bale), avant d'ajouter.
«Le finisseur, c'était Cristiano. Avec lui, je jouais dans un autre rôle. Plus dans la construction, en mouvement, pour créer des espaces. Un numéro 9 ne doit pas forcément être un buteur. Pour moi, Cristiano, c'était le buteur, même s'il jouait à gauche». S'il ne fera jamais l'unanimité, en France notamment, Benzema a du moins gagné le respect de ses pairs en Espagne en conservant une place centrale dans le projet merengue depuis plus de dix ans, et ce malgré le passage de nombreux concurrents en attaque.
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