Depuis le départ de Sir Alex Ferguson à la retraite en 2013, Manchester United a entamé un inévitable déclin, et s'enlise dans une crise de confiance. Incapable de se relever, le club mancunien voit ses concurrents progresser et le distancer chaque saison. A coups d'investissements, les Red Devils tentent pourtant d'effacer leurs lacunes, en témoignent les arrivées d'Harry Maguire, d'Aaron Wan-Bissaka ou de Daniel James, contre près de 160 millions d'euros lors du dernier mercato estival.
Mais la méthode s'avère pour le moment peu fructueuse, et les choses ne sont pas près de changer, estime Arsène Wenger.
Wenger ne croit pas en la «jeunesse» mancunienne
Lors d'un entretien accordé à la chaîne beIN Sports, l'Alsacien a commenté la situation mancunienne et émis de sérieuses réserves sur la qualité de l'effectif mis à disposition du Norvégien Ole Gunnar Solskjaer. «Quand vous voyez Manchester United, ils sont l'un des exemples d'équipe dotée d'un potentiel, mais ils n'ont pas trouvé de voie collective. Peut-être que ces joueurs ne sont pas assez matures pour jouer ensemble le rôle d'une équipe comme United.» Avant d'enchaîner. «Vous sentez que quelque chose va sortir, mais ce n'est pas encore prêt. C'est pour ça que je dis que quand on les regarde jouer, ils ne sont pas candidats pour le titre.»
Un avenir doré… ou pas
Sceptique, l'ancien entraîneur d'Arsenal n'imagine franchement pas les jeunes du club, comme Scott McTominay (22 ans) ou Mason Greenwood (17 ans) relever le club, sur le court terme. «Vont-ils imiter ce que Giggs, Scholes et Beckham ont fait pendant plusieurs années ? Personnellement, je ne suis pas convaincu», ajoute Wenger. Après quatre journées de Premier League, le club mancunien se classe 8e et présente un bilan d'une seule victoire contre Chelsea (4-0) en ouverture, pour deux nuls et une défaite. Une entame nettement insuffisante, pour une formation désireuse de retrouver son lustre d'antan.
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