L'occasion manquée pour Edinson Cavani (32 ans)... Blessé et surtout confronté aux débuts très réussis de Mauro Icardi, El Matador a perdu sa place d'avant-centre titulaire au Paris Saint-Germain en cette première partie de saison.
Samedi, à Brest (2-1) en Ligue 1, l'Uruguayen avait pourtant l'opportunité de semer le doute dans l'esprit de son entraîneur Thomas Tuchel. Icardi légèrement blessé et sur le banc au coup d'envoi, Cavani disputait en effet son premier match comme titulaire depuis son retour de blessure.
Tuchel ne lâche pas Cavani
Malheureusement pour le meilleur buteur de l'histoire du PSG (195 buts), les choses ne se sont pas passées comme prévu. Noté 4/10 par la rédaction de Maxifoot (voir le Débrief et NOTES), le Sud-Américain est apparu trop esseulé à la pointe de l'attaque et pas en réussite sur sa seule véritable occasion (une reprise trop écrasée face à Larsonneur). Malgré ses efforts défensifs appréciables, il n'aura pas marqué des points. Pire encore, Cavani a été remplacé par Icardi à la 80e minute et l'Argentin a offert la victoire au PSG cinq petites minutes plus tard, dès son deuxième ballon... Ce contraste ne va faire que conforter la nouvelle hiérarchie, même si Tuchel assure que rien n'est figé.
«Edi manque un peu de rythme, ce n'est pas facile pour lui. Mais il a tout donné je pense, il doit continuer», a insisté l'entraîneur parisien devant les médias. «C'est comme ça pour les attaquants. Ils sont parfois dans une phase plus facile, ils marquent, marquent encore, ont de la chance pour marquer. Et Mauro a confiance en ce moment. Edi c'est un peu l'inverse, il lui manque un peu de rythme, de la confiance, des buts. C'est toujours difficile pour un numéro 9, c'est un poste très sensible. Mais on n'a pas d'autre choix que d'accepter, se battre et travailler. C'est nécessaire, il doit combattre.»
El Matador reste à l'affût...
L'attitude du Matador fait d'ailleurs l'unanimité au sein groupe, à l'image du milieu de terrain Marco Verratti, élogieux à l'égard de son coéquipier. «Edi le vit bien. Il ne va jamais s'énerver. C'est un exemple pour tout le monde, je ne le vois pas du tout triste. Quand on a besoin de lui, il est toujours là. Pour nous, Edi est très important», a assuré l'Italien pour Téléfoot.
Confronté à un statut de remplaçant pour la première fois depuis son arrivée au PSG, Cavani va donc devoir serrer les dents afin d'être en mesure de répondre présent en cas de blessure ou de méforme d'Icardi. A sept mois du terme de son contrat et alors que la direction ne lui a pas adressé le moindre signe positif en vue d'une éventuelle prolongation, certains doutent de sa capacité de réaction, mais pas ses proches. «Il sait qu'au PSG la réalité de novembre n'est pas toujours celle de février ou mars», faisait remarquer un membre de son entourage samedi dans les colonnes du journal Le Parisien…
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