Quelques mois après la folie et l'espoir, les Girondins de Bordeaux broient du noir. Quatrième de Ligue 1, malgré un effectif réduit, le champion de France 2009 rencontre des difficultés en coulisses, en matière de gestion et de finances...
Le groupe GACP, devenu actionnaire en novembre 2018, a promis de grandes choses, bien au-dessus de ses moyens. Et la réalité a rattrapé le fonds d'investissement américain, de manière inévitable.
Divorce attendu entre les actionnaires
Dès lors, la situation devient préoccupante, et des changements sont attendus avant le mois de janvier prochain. Comme le révèle le journal régional Sud Ouest, un possible divorce est attendu entre l'actionnaire principal de Bordeaux King Street (qui a 86,4% des parts du club) et GACP (13,6%), groupe dans lequel réside l'équipe dirigeante du club et son propriétaire Joe DaGrosa.
La raison ? Une mauvaise santé financière, et donc un manque de moyens. Dès lors, deux hypothèses ressortent. Soit GACP trouve un nouveau partenaire et continue son projet. Ou bien King Street rachète la totalité des actions du club. Ce qui sonne comme l'option la plus crédible pour l'heure.
Vers une cure d'austérité…
Mais l'actionnaire majoritaire souhaite limiter les dégâts et éviter des pertes supplémentaires. Dès lors, une sérieuse cure d'austérité pourrait être menée lors du mercato hivernal, avec les «ventes de deux à quatre joueurs», ajoute Sud Ouest, pour apporter des liquidités et ramener l'équilibre financier à Bordeaux.
Une bien mauvaise nouvelle pour les fans bordelais et l'entraîneur Paulo Sousa qui, après s'être déjà plaint du manque profondeur de son effectif, pourrait maintenant se voir priver de quelques cadres… Le risque paraît grand et l'inquiétude réelle en Gironde !
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