La plaie est encore ouverte. Privé de Coupe du monde en 2014, Radja Nainggolan (31 ans) a vécu la même désillusion en 2018. Ecoeuré, le milieu de terrain belge avait alors décidé de mettre un terme à sa carrière internationale. Ce jeudi, le joueur de Cagliari a profité d'un entretien accordé à Eleven Sports pour régler ses comptes avec Roberto Martinez.
Nainggolan contredit Martinez
Le «Ninja» n'a toujours pas pardonné au sélectionneur des Diables Rouges. A l'époque, ce dernier avait expliqué qu'il craignait que le joueur ne supporte pas d'être remplaçant pendant la compétition. «J'ai dû lui demander 10 fois de venir à Rome me le dire en face. Il m'a dit qu'il ne pouvait pas me donner le même rôle qu'à la Roma» , a d'abord raconté Nainggolan. Et il n'a pas été du tout convaincu par les arguments du technicien.
«Cette explication a peu de valeur selon moi. Je n'ai jamais demandé une place de titulaire. Je suis absolument convaincu que j'avais ma place dans la sélection. Il ne le pensait pas alors pour moi c'était fini. Son explication n'avait aucun sens» , lâche l'ancien joueur de l'AS Rome, qui sortait à l'époque d'une demi-finale de Ligue des Champions avec le club de la Louve.
Nainggolan regrette sa mauvaise image
Aujourd'hui, Nainggolan estime que cette non-convocation a écorné encore un peu plus son image en Belgique. «Les gens pensaient que c'était moi le problème parce que je ne jouais pas avec Wilmots et pas non plus avec Martinez. Demandez à n'importe quel joueur si j'ai déjà causé des problèmes en équipe nationale. J'apportais de l'humour dans le groupe, je participais aux activités avec le groupe» , assure le Belge. «Les entraîneurs avaient peut-être des préférences, et je n'en faisais pas partie» , regrette-t-il.
Un changement de sélectionneur peut-il le faire revenir sur sa décision ? «C'est une décision réfléchie. Ça a duré trop longtemps. Si on tire trop longtemps sur un cordon, il finit toujours par se briser. Et ça s'est brisé» , assure le natif d'Anvers. Entre Nainggolan et l'équipe de Belgique, l'histoire est bel et bien terminée.
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