L'épée de Damoclès est finalement tombée sur Carlo Ancelotti. Malgré la large victoire sur Genk (4-0), mardi, et une qualification pour les 8es de finale de la Ligue des Champions, l'entraîneur italien a été mis à la porte par Naples.
Une fin d'aventure douloureuse mais prévisible pour le coach de 60 ans, qui paie les mauvais résultats du club partenopei en Serie A, où il pointe à une décevante 7e place avec déjà 17 points de retard sur le leader, l'Inter Milan. Malgré cette dure réalité, le double vainqueur de la Ligue des Champions avec le Milan AC ne devrait pas rester au chômage bien longtemps.
Une opportunité en or pour Arsenal
Et pour cause, Ancelotti garde une cote incroyablement élevée sur le marché des entraîneurs. Notamment en Angleterre, où son licenciement n'a pas manqué de réveiller l'appétit de clubs malades. Parmi ceux-ci, Arsenal (mais aussi Everton), déjà à l'affût pour tirer le gros lot.
En effet, The Telegraph explique que les dirigeants des Gunners, qui ont dressé une short-list dans la quelle figure Paulo Sousa (Bordeaux), y voient une occasion en or de mettre la main sur un manager de classe mondiale pour faire oublier Unai Emery, licencié fin novembre. Une expérience du très haut niveau inégalable, des succès dans quasiment tous les clubs où il a travaillé, une réputation de gentleman et un gestionnaire d'effectif hors-pair, Ancelotti fait logiquement l'unanimité.
Ancelotti rêve de la Premier League
Reste désormais à savoir si l'Italien est prêt à se remettre en selle aussi rapidement. Avec le traumatisme de son renvoi, Ancelotti pourrait décider de s'accorder du repos. Mais la perspective de reprendre un aussi grand club qu'Arsenal dans l'immédiat doit forcément le faire réfléchir, lui qui rêve d'un retour sur un banc de Premier League, de préférence à Londres, après son départ de Chelsea, en 2011, quelques mois avant de rebondir au Paris Saint-Germain.
S'il apparait comme le candidat idéal pour tenter de redresser la formation londonienne, il ne serait pas surprenant que celle-ci décide de terminer une saison déjà très mal lancée avec l'intérimaire Fredrik Ljungberg sur le banc avant de donner les clés du camion à Ancelotti à l'intersaison. Affaire à suivre...
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