«Mon passage à Manchester, je ne le vois pas de manière négative. Cela m'a vraiment aidé mentalement à être prêt et à grandir en tant que joueur et en tant que personne. Je ne verrai jamais cela comme une mauvaise expérience car cela m'a aidé à être là où je suis aujourd'hui.»
Le 30 décembre dernier, l'attaquant de l'Inter Milan Romelu Lukaku savourait avec humilité son retour en forme. Un temps critiqué, et même moqué après une dernière année complètement ratée avec Manchester United, le Belge a relevé la tête et s'impose de nouveau comme un «serial buteur» en Italie.
Contre Naples, Lukaku porte l'Inter
Lundi soir, à l'occasion d'un choc de Serie A contre Naples (3-1), le Nerazzurro l'a encore démontré en inscrivant un doublé décisif. D'abord avec un raid solitaire conclu par une lourde frappe qui heurtait le poteau avant d'entrer dans la cage adverse (14e), puis avec un tir mal négocié par le gardien napolitain Alex Meret (33e).
Ses 13e et 14e buts en championnat déjà, et le Diable Rouge n'en finit plus d'impressionner avec le co-leader. En présentant un tel total après seulement 18 rencontres du Calcio, Lukaku réalise d'ailleurs les meilleurs débuts jamais enregistrés pour un avant-centre du club lombard. Mieux, à la mi-saison il a déjà inscrit 16 buts toutes compétitions confondues, soit un de plus que sur l'ensemble de la saison dernière avec les Red Devils !
Conte en est amoureux
N'en déplaise à ses détracteurs, le numéro 9 de l'Inter est en pleine confiance et semble avoir pris l'entière mesure de son talent à 26 ans. En conférence de presse, son entraîneur Antonio Conte a exprimé toute sa satisfaction pour un joueur en qui il voue une entière admiration. «J'ai entendu des gens dire que Lukaku était un âne, s'est remémoré le technicien italien. J'ai entendu toutes sortes de choses il n'y a pas si longtemps.»
Le coach milanais enchaîne : «C'est facile de dire du bien de Lukaku maintenant, mais si nous regardons en arrière il y a quelques semaines… J'ai toujours dit que Romelu était un diamant brut qui avait besoin de travail pour le lisser. (…) Je le voulais, maintenant je peux travailler au polissage du diamant.» Recruté contre 65 millions d'euros, plus 13 M€ en bonus, le Belge justifie déjà l'investissement consenti. Et de quelle manière !
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