Sa prestation exceptionnelle face au Paris Saint-Germain (2-1), en août dernier, l'a mis sur le devant de la scène. Eduardo Camavinga, du haut de ses 17 ans, n'a pas baissé les yeux en confirmant tout le bien qu'on pense de lui à Rennes, avec comme nouvelle référence sérieuse son match à Lyon (0-1), où il a donné la victoire aux siens. Des copies très soignées durant plusieurs mois... avant la baisse de régime.
Trois matchs de L1 de rang complètement ratés
Rien de bien méchant, mais le milieu de terrain naturalisé français semble moins bien depuis quelques rencontres. Depuis sa belle prestation lors de la défaite contre l'Olympique de Marseille (0-1), le 10 janvier, le natif de Cabinda (Angola) tire la langue. Souvent dépassé contre Nice (1-1), le 24 janvier, avec de nombreuses fautes qui auraient pu lui valoir un second avertissement, Camavinga a confirmé ses difficultés lors des deux dernières sorties du SRFC.
Face à Nantes (3-2), vendredi, il a été extrêmement malheureux puisqu'il est impliqué sur les deux buts encaissés, d'abord en intervenant de manière maladroite, poussant Damien Da Silva au CSC, avant d'être trop mou au duel face à Moses Simon. Une mauvaise passe qui s'est prolongée à Lille (0-1), mardi, où il a eu énormément de mal à contenir les assauts nordistes, visiblement émoussé par la répétition des matchs.
Le besoin de souffler
Il faut dire que Julien Stéphan a souvent, peut-être un peu trop, compté sur lui. Avec 2376 minutes disputées, Camavinga est le cinquième joueur le plus utilisé par le coach rennais. Seuls Hamari Traoré (2697), Mbaye Niang (2412), Damien Da Silva (2395) et Jérémy Morel (2385) ont fait mieux depuis le coup d'envoi de l'exercice. Le premier cité est d'ailleurs le seul à avoir plus joué que Camavinga en Ligue 1 (1963 minutes contre 1864).
Fort heureusement pour Rennes, le calendrier va sensiblement s'alléger dans les semaines à venir. En dehors du quart de finale de Coupe de France à Belfort, le 11 février, la formation bretonne ne jouera plus qu'une fois par semaine (hors éventuelles qualifications en Coupe). La venue de Steven Nzonzi pourrait d'ailleurs permettre au jeune prodige de souffler après six mois très intenses pour ses débuts au plus haut niveau.
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