Trabzonspor a beau être leader surprise de Süper Lig, le club du nord-est de la Turquie vit une période très trouble. Quelques jours après le départ de Daniel Sturridge, suspendu quatre mois suite à une affaire de paris, c'est une autre ancienne gloire de Premier League qui a fait parler de lui : John Obi Mikel (32 ans).
Obi Mikel jette l'éponge
En effet, le milieu de terrain passé par Chelsea, qui conteste la gestion de l'épidémie de coronavirus par les instances turques, a décidé de sévir. Après avoir prévenu qu'il ne comptait pas disputer le choc du championnat face au dauphin, l'Istanbul Basaksehir (1-1), samedi, le Nigérian, arrivé l'été dernier, a tout simplement décidé de quitter le club.
«Le contrat qui liait le joueur professionnel John Obi Mikel et notre club, du 30 juin 2019 au 31 mai 2021, a été résilié par consentement mutuel. Le joueur a renoncé aux mois de salaire qu'il lui restait à toucher» , a annoncé le club turc dans un communiqué. Une première dans le monde du football depuis le début de l'épidémie.
Une explosion des divorces possible selon le président
Il faut dire que son désormais ex-président n'a pas facilité les choses. Et pour cause, Ahmet Agaoglu a justifié la position des instances locales, contrairement à la majorité écrasante des fédérations européennes, de maintenir les rencontres du championnat, pour la plupart disputées à huis-clos afin de limiter les dégâts. Une explication qui vaut le détour.
«En Turquie, le football est ce qui permet aux gens d'évacuer leur stress, de s'amuser, d'occuper leur esprit. Si on suspend le championnat pour une durée aussi longue, d'ici un mois, on ne trouvera plus assez de juges pour prononcer les divorces» , a indiqué l'homme de 62 ans face à la presse. Les divorces ou le coronavirus, Agaoglu a visiblement choisi son plus grand fléau.
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