«Nous aimerions tous avoir à nouveau du football demain, mais malheureusement, ce n'est pas possible, et personne dans le monde ne sait, à ce jour, quand nous pourrons rejouer comme avant.» Le président de la FIFA, Gianni Infantino, ne l'a pas caché : il est impossible de savoir quand le football reprendra ses droits face à l'épidémie de coronavirus. Mais du côté de l'UEFA, le message est différent.
Comme évoqué cette semaine, l'UEFA voudrait que les championnats européens se terminent au plus tard le 3 août, d'après une information révélée par la Fédération néerlandaise de football. Une telle deadline reste pour le moment hypothétique puisque la reprise dépendra des mesures de confinement de chaque pays en fonction de l'évolution de la crise sanitaire. Toujours est-il que l'instance n'envisage pas l'annulation de la fin de saison.
L'UEFA veut finir la saison
«Nous sommes convaincus que le football pourra redémarrer dans les mois à venir, en respectant des conditions qui seront dictées par les autorités publiques, et pensons que toute décision d'abandonner les compétitions nationales est, à ce stade, prématurée et non justifiée» , écrit le président Aleksander Ceferin dans un courrier envoyé aux ligues nationales européennes, et que l'agence Associated Press a pu consulter.
«Il est primordial que même un événement perturbateur comme cette épidémie n'empêche pas que nos compétitions se déroulent sur le terrain, conformément à leurs règles et que tous les titres sportifs soient attribués sur la base des résultats» , prévient Ceferin. Jeudi, le conseil d'administration de la Pro League avait recommandé l'arrêt de la saison 2019-2020 en Belgique, avec le titre accordé au Club Bruges. Une volonté qui n'est pas du goût de l'UEFA.
Les clubs privés de compétitions européennes ?
Pour éviter un tel cas de figure, l'instance n'hésite pas à brandir la menace d'une exclusion des prochaines compétitions européennes : «L'UEFA se réserve le droit de ne pas admettre des clubs à participer aux compétitions de l'UEFA en 2020-2021, conformément aux règlements applicables. Nous savons à quel point vous partagez avec nous les valeurs fondamentales de notre sport et nous sentons votre soutien dans notre mission de protéger l'intégrité de ses compétitions.» Voilà qui va mettre encore un peu plus la pression sur les dirigeants nationaux...
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