S'il y a un président de Ligue 1 qui souhaite absolument que la saison se termine, c'est bien Gérard Lopez. Depuis le début de la crise sanitaire, le patron de Lille a multiplié les prises de position dans les médias pour pousser en faveur d'un retour à la compétition.
G. Lopez – «on ne finance plus un club de foot avec une baraque à frites»
Inquiet, l'homme d'affaires a rappelé qu'il en va de la survie des clubs français. «Dès que l'on dit qu'il faut terminer le championnat, on répond : «Il y a plus important que le foot.» Oui, mais un club c'est aussi des employés, qui ne sont pas juste les joueurs, et qui dépendent de nous» , a fait remarquer le dirigeant nordiste pour Le Monde.
«On ne finance plus un club de foot avec une baraque à frites et du mécénat. Les clubs sont des grosses entreprises avec de gros chiffres d'affaires, dont une partie importante des revenus provient des droits TV. Si on ne joue pas, il n'y a pas de droits TV» , a froidement rajouté l'homme de 48 ans.
Pas insurmontable pour Lopez
Le Belgo-Luxembourgeois a d'ailleurs un plan en tête pour terminer la saison dans les clous. «Une date butoir au 3 août a été mise en place pour terminer les compétitions françaises. Entre la Ligue 1, les play-offs, les deux coupes, ça représente 17 dates» , a soutenu Lopez.
«On a donc besoin de six semaines, ce qui nous amène à une reprise mi-juin, en sachant qu'environ trois semaines de préparation physique préalable sont nécessaires. En jouant un match tous les trois jours, pas loin du rythme d'une équipe qui joue la Coupe d'Europe l'hiver, ce n'est pas insurmontable» , a-t-il terminé. Réponse(s) dans les semaines à venir.
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