le 20/04/2020 à 20h24

La presse, le Real de Mourinho, son départ du Barça... Alves enchaîne les punchlines

Même confiné au Brésil, Alves règle ses comptes.
Lorsque Dani Alves a quelque chose à dire, il ne passe pas par quatre chemins. Lors d'une interview accordée à Marca, le joueur de Sao Paulo a donc sorti la boîte à punchlines pour régler quelques comptes. Avec la presse, José Mourinho ou encore la direction du Barça.

Le retour au pays n'a pas calmé le «Good Crazy». Parti libre du Paris Saint-Germain l'été dernier pour rejoindre Sao Paulo au Brésil, Dani Alves (36 ans) s'est rappelé au bon souvenir du Vieux Continent lors d'une interview «coup de poing» accordée à Marca.

Car ce serait un euphémisme de dire que tout le monde en prend pour son grade avec celui qui se qualifie lui-même de «gentil fou», à commencer par la presse spécialisée dans le ballon rond.

Alves sur Mourinho : «Il n'a pas inventé le football !»

«Tout au long de ma carrière, j'ai eu des désaccords avec les journalistes. Parce que ça me me fait sortir de mes gonds qu'ils ne parlent pas de football ! Ils cherchent juste à créer la controverse pour vendre plus. (…) Si on veut que le football soit un sport magnifique, il faut que ça se reflète chez ceux qui informent à ce sujet. Toutes les tensions des Clasicos, par exemple, c'est à cause de la presse», a estimé le polyvalent latéral dans les colonnes de nos confrères.

Les Clasicos entre le Barça et le Real Madrid, justement, n'ont jamais été aussi tendus qu'à l'époque de José Mourinho (2010-2013). Mais il suffit de prononcer ce nom auprès d'Alves pour qu'il s'emporte… «Ma relation avec Mourinho n'a pas été bonne, mais ce n'était pas ma faute. Aussi, il n'a pas inventé le football ! On dirait qu'il y a uniquement ce qu'il gagne qui a de la valeur. La jalousie, c'est mauvais», a d'abord déclaré le Brésilien, avant de développer.

La direction blaugrana également ciblée

«C'est un grand coach, avec une grande équipe. Point à la ligne. Il a gagné beaucoup de trophées, mais je l'ai aussi fait, et beaucoup de joueurs du Barça aussi, a rappelé le Brésilien. (…) Il n'y qu'une 'Special One', et c'est Joana Sanz (sa femme, ndlr). Le Real de Mourinho ne savait pas perdre. Il jouait salement. Enfin... il n'avait pas d'autre choix que de le faire.» Traduction : le Barça de l'époque était bien trop fort pour l'équipe du technicien portugais.

Et pourtant, le dernier souvenir de l'ancien du FC Séville à Barcelone est amer. Il s'agit de son départ, gratuit, pour la Juventus. À l'époque, Alves avait peu goûté l'attitude de la direction. «Les dirigeants du Barça ne sont ni sincères ni reconnaissants. Ils n'avaient aucun respect pour moi, et ils m'ont seulement proposé de rester quand ils ont commencé à être sanctionnés par la FIFA», a conclu l'Auriverde. Tout le monde en prend pour son grade, on ne vous a pas menti !

D'après vous, Alves est-il le plus grand latéral droit de l'histoire du football ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…

Par Gilles Campos, le 20/04/2020 à 20h24
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