Comme sur les terrains, l'avant-centre de l'Atletico Madrid Diego Costa ne manque pas de tranchant dans les médias. Et à l'occasion d'un entretien accordé à ESPN ce dimanche, le joueur de 31 ans a été invité à revenir sur sa relation tendue avec son ancien entraîneur à Chelsea, Antonio Conte.
Pour rappel, l'international espagnol avait eu plusieurs accrochages avec l'actuel coach de l'Inter Milan, qui lui avait notamment annoncé qu'il ne comptait plus sur lui chez les Blues par sms.
Sans rancune avec Conte, mais…
Quasiment deux ans après une séparation très tendue entre les deux hommes, Costa a tout d'abord assuré qu'il n'avait plus aucun problème avec le technicien italien. «Nous avons eu des soucis en dehors du terrain, mais je pense que c'est vraiment un bon entraîneur. Je n'ai aucune rancune envers Conte», a-t-il indiqué dans un premier temps.
Mais par la suite, le buteur des Colchoneros n'a pas pu s'empêcher de piquer Conte. «Mais pour être un top manager, il doit changer l'aspect humain de son management. Il est vraiment trop méfiant. Dans un grand club, comme le Real Madrid par exemple, il ne durerait jamais une saison», a lancé le natif de Lagarto.
Scolari allumé !
Mais Conte n'a pas été le seul manager dans le viseur de Costa. L'attaquant a profité de cette occasion pour régler ses comptes avec l'ancien sélectionneur auriverde Luiz Felipe Scolari. Malgré 2 sélections avec le Brésil en mars 2013, le Madrilène a ensuite porté le maillot de l'Espagne (24 capes) puisqu'il disposait de la double-nationalité et n'avait pas encore disputé un match officiel avec la Seleçao. Et visiblement, ce choix a été réalisé à cause de Scolari.
«Je suis un privilégié : j'ai accompli mon rêve de gosse en jouant avec le Brésil mais j'ai aussi évolué pour une autre grande nation, l'Espagne. Les gens en parlent encore aujourd'hui, mais les premières critiques venaient des médias brésiliens. Au moment de ma convocation, ils demandaient qui j'étais, s'est souvenu Costa. Une fois en sélection, Scolari m'a dit que j'étais le seul joueur de Jorge Mendes. Mais c'était quoi cette histoire ? S'il m'avait appelé à cause de mon agent, je n'avais rien à faire ici.»
«Et ensuite, il y a eu la possibilité de représenter l'Espagne, avec les joueurs présents, comment je pouvais dire non ? (...) Et à ce moment-là, Scolari a commencé à dire qu'il me voulait... Il ne m'a pas appelé une seule fois ! Et il a osé dire que je tournais le dos au rêve de millions de Brésiliens ? Pour l'amour de Dieu, comment est-ce possible ? Pourquoi ne pas dire qu'il ne me voulait pas avant ?», a balancé le Rojiblanco, encore remonté. Mais sans rancune bien évidemment…
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