Rentré au Portugal depuis plusieurs semaines en raison de l'épidémie de coronavirus, André Villas-Boas va retourner en France ce lundi. Malgré l'arrêt définitif de la Ligue 1, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille a du pain sur la planche et ne compte pas chômer au cours des prochains mois. Avec des objectifs très précis.
Villas-Boas veut comprendre
«Le plus important pour moi est de comprendre ce qu'il va se passer sur le plan structurel. Je dois comprendre plus ou moins qui seront les personnes à mes côtés, si Andoni et Albert (Valentin) seront toujours des personnes avec du pouvoir ou non. C'est le plus important, parce que moi en tant qu'entraîneur et eux comme directeur sportif et directeur du scouting, ne voulons pas faire de la figuration. On doit et on veut avoir le pouvoir pour exécuter les décisions» , a expliqué le Lusitanien sur les ondes de RMC.
Liant son avenir à celui des deux membres de la direction sportive, Villas-Boas veut des réponses à ses nombreuses questions afin de ne pas avancer dans l'inconnu, alors que la situation financière du club est catastrophique. «Je veux comprendre où l'on va, comprendre combien on peut faire d'investissements, si le club me veut, ou s'il ne me veut pas et dans ce cas pas de problème. Juste comprendre ce type de choses claires, basiques, qui à la fin font de bons ou de mauvais projets» , a rajouté l'ancien manager de Tottenham.
Villas-Boas réclame des assurances
Plus vite il sera fixé, plus vite Villas-Boas pourra préparer sereinement la saison prochaine. «Je le dis sincèrement, je suis très bien à Marseille, je n'ai pas envie de chercher d'autres clubs ou d'autres options. J'ai envie de jouer la Ligue des Champions à Marseille, mais je veux savoir à quel point on est dépendants économiquement sur notre projet. Ça veut dire que si on n'a pas les conditions pour faire un bon travail, ce n'est pas la peine, je pense. C'est normal pour un entraîneur de chercher de telles assurances. Je pense que Jacques-Henri aura des réponses, comme Andoni, et Frank (McCourt), évidemment» , a poursuivi l'homme de 42 ans.
Alors que de nombreuses ventes sont dans les tuyaux (Caleta-Car, Sarr, Lopez, Sanson), Villas-Boas espère avoir une marge de manoeuvre suffisante pour garder un effectif de bon niveau. «Ensuite, s'il y a des divergences entre nous, Jacques-Henri Eyraud et moi-même sommes suffisamment honnêtes pour nous dire les choses en face. De mon côté, je suis ouvert, mais il faut qu'on ait la possibilité avec Andoni de faire un mercato de qualité, dans des conditions qui ne seront pas les meilleures, mais qui nous permettront d'être compétitifs. Nous ne sommes pas naïfs au point d'en oublier la situation économique du club» , a terminé AVB. A Eyraud de ne pas décevoir son coach désormais...
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