Le temps passe et Jean-Michel Aulas reste toujours aussi droit dans ses bottes. Militant acharné d'une reprise de la saison 2019-2020 de Ligue 1, malgré l'arrêt définitif prononcé par le gouvernement, le président de l'Olympique Lyonnais pousse très fort pour permettre aux clubs de retrouver le chemin des terrains afin de relancer la machine.
Un tournoi en juillet nécessaire pour Aulas
C'est en ce sens que l'homme d'affaires rhodanien a soumis la proposition d'un tournoi organisé au mois de juillet, quelques jours seulement après la date autorisée par Édouard Philippe pour le retour des matchs, à savoir le 22 juin. Un rassemblement entre les principales écuries françaises, déjà proposé par le Paris Saint-Germain, mais au Qatar, afin de préparer les prochaines échéances, comme les finales de Coupes nationales, mais également la Ligue des Champions, dans laquelle l'OL et le club de la capitale sont toujours en lice.
«Il est fondamental que les clubs français puissent commencer à jouer à huis clos début juillet, comme leurs concurrents européens. Il faut autoriser au moins quatre clubs à jouer, les trois qui jouent les finales de Coupes nationales, Paris, Saint-Étienne et Lyon. Je rajoute Lille, qui est intéressé par un rôle de partenaire. Ces quatre clubs sont candidats pour jouer en juillet. Il y en aura d'autres, Nantes est intéressé. (...) Je milite pour que Paris, Lyon, Lille et Saint-Étienne aient le droit de disputer des matchs amicaux» , a expliqué JMA dans un entretien accordé au quotidien régional Le Parisien.
Aulas à fond derrière Nasser et le PSG
Aulas compte d'ailleurs sur le soutien de son homologue Nasser Al-Khelaïfi pour mener à bien ce projet. Il n'a pas hésité à l'encenser pour son rôle central dans la gestion de cette crise. «Il a été hyper présent. J'ai découvert un Nasser qui voulait pendant cette crise absolument jouer un rôle de solidarité. Pas de sauveur parce qu'on ne l'est pas, pour le moment. Au contraire, on est dans le trou. Il a fait des efforts fantastiques de solidarité, de présence dans toutes les réunions. Il a essayé de trouver des solutions à son niveau» , a soutenu le Lyonnais.
«Je n'interpréterais pas la décision de la Ligue de lui confier avec des présidents un rôle auprès des diffuseurs car tout a été dit. Mais il a fait le maximum pour aider le football français» , a rajouté Aulas, plus globalement soucieux de la situation du PSG, étroitement liée à celle de son club. «Le PSG apporte une caution et des moyens considérables au foot français pour essayer de se développer. Ils sont, comme Lyon, les plus grandes victimes de l'arrêt brutal du championnat. Pour Lyon, on aura perdu près de 100 millions d'euros de chiffres d'affaires. Je crains que pour le PSG ce ne soit le double.» Les prochains jours s'annoncent décisifs.
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