Noël Le Graët contre-attaque. Alors qu'il s'apprête à rencontrer Emmanuel Macron pour discuter des modalités d'une reprise du football en France, le président de la FFF en a profité pour mettre les points sur les i. Lassé par les plaintes incessantes de nombreux dirigeants de clubs de Ligue 1, le boss du football dans l'Hexagone a sorti la boîte à gifles.
Le Graët recadre Aulas et Lopez
Première victime, Jean-Michel Aulas. «Beaucoup de gens se sont exprimés, à tort ou à raison. Jean-Michel (Aulas) a battu tous les records d'audience, il est au hit-parade avec une très grande présence dans les médias. Ce n'est pas à moi de juger s'il a été trop présent» , a indiqué le Breton pour Le Figaro. Avant de faire une deuxième victime avec Gerard Lopez. «Ah oui, l'acrobate de la finance» , a taclé l'ancien président de Guingamp, visiblement très irrité. «Pourquoi ont-ils voté l'arrêt du championnat, alors ? Je n'en ai pas vu beaucoup monter au créneau sur ce thème» , a rajouté Le Graët.
N. Le Graët – «on va perdre quoi ? Un mois de football»
Le dirigeant tricolore n'a d'ailleurs pas manqué de réaliser une critique plus globale pour dénoncer l'attitude de ses homologues. «J'aimerais bien que certains disent "merci" de temps en temps. On ne l'entend pas assez. C'est une question de politesse. On va perdre quoi ? Un mois de football. Et alors ? On va démarrer au mois d'août, avec des stades accueillant plus de monde que prévu ? De quoi se plaint-on ?» , s'est-il interrogé. «Tout le monde peut dire aujourd'hui qu'on aurait pu jouer. Faire des matchs comme les Allemands à huis clos ? Ça ne m'intéresse pas» , a conclu Le Graët. Une mise au point musclée.
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