C'est une légende du club qui tire sa révérence. Après huit années de bons et loyaux services, marquées par un titre de champion de France de Ligue 2, puis un autre de Ligue 1, mais aussi et surtout par des campagnes européennes intenses, Danijel Subasic a décidé de quitter Monaco.
Une fin d'aventure peu surprenante pour le gardien croate, qui a reculé dans la hiérarchie ces derniers mois. Désormais libre, le vice-champion du monde a rapidement eu un mot pour les dirigeants afin d'assurer la pérennité au plus haut niveau de l'ASM.
Une politique sportive à revoir
En effet, Subasic a tenu à avertir ses anciens employeurs concernant la politique sportive des dernières années. Entre volonté d'investir sur des stars, puis sur des jeunes à fort potentiel pour les revendre au prix fort, mais aussi et surtout avec les innombrables joueurs en prêt, le récent 9e de Ligue 1 ne sait plus sur quel pied danser. Un souci important selon l'homme de 35 ans.
«Je pense que c'est devenu un problème. Tous les six mois, ça bouge, les directeurs sportifs, les joueurs. Il y a des gens qui sont arrivés qui ne savent même pas depuis combien de temps je porte le maillot de l'ASM. C'est comme ça... On a été au top et on a fait gagner beaucoup au club sur les transferts et sur le sportif. Certains ont tendance à l'oublier. C'est dommage. Mais ça n'enlève rien à l'amour que j'ai pour le club» , a indiqué Subasic pour Monaco Matin.
Ne pas négliger les joueurs historiques
Pour le Croate, Monaco doit s'appuyer sur des joueurs qui ont le club dans la peau. «Je trouve juste dommage que tu laisses partir un Germain à l'OM ou Nabil (Dirar) alors qu'ils ne demandaient rien d'extraordinaire. Je ne voulais pas forcément parler de ça, mais c'est important de comprendre que parfois, il faut savoir récompenser un joueur qui a fait beaucoup pour l'histoire du club» , a plaidé le natif de Zadar.
D'après Subasic, il n'est jamais trop tard pour que les dirigeants fassent les bons choix à l'avenir. «Il ne faut pas croire, les joueurs sont sensibles au projet. Il faut sentir une ligne directrice. Un objectif. Il faut des cadres, des joueurs de vestiaires. J'espère que le club s'en rendra compte» , a terminé l'ex-portier du club princier. Le message sera-t-il entendu du côté de la direction ?
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