Depuis l'annonce du départ d'Andoni Zubizarreta le 14 mai dernier, l'Olympique de Marseille se cherche un nouveau patron du secteur sportif, avec la quête d'un dirigeant à la fonction bien élargie. Avec un solide bagage, expliqué par son passage réussi par Angers, Olivier Pickeu a rapidement été cité parmi les principaux candidats, mais il n'est pas le seul à s'intéresser au poste.
Récemment, l'ancien gardien olympien Pascal Olmeta a présenté un projet mettant en avant les anciens du club. Désormais, c'est au tour de Fabrizio Ravanelli de placer ses pions.
Ravanelli se voit directeur sportif
Prêt à tout pour retrouver un club dans lequel il a connu l'épanouissement entre 1997 et 1999, l'Italien s'est dit prêt à occuper ce fameux rôle de «Head of Football» tant désiré par le président Jacques-Henri Eyraud. «C'est un poste qui m'intéresse, bien sûr, même s'il est difficile pour moi de m'exprimer là-dessus. Ce n'est un secret pour personne que l'OM reste toujours dans mon coeur», a clamé Ravanelli, interrogé par le site Le Phocéen.
«C'est un poste crucial dans un club qui doit être occupé par quelqu'un d'expérience, qui connait les réseaux du football international. Je suis issu de la Serie A et j'ai connu la France, la Premier League et même l'Écosse en tant que joueur. J'ai beaucoup de relations aujourd'hui dans le monde du football puisque je n'en suis jamais sorti», a ajouté l'ancien attaquant.
Un CV peu flatteur…
«Il faut aussi avoir de bonnes relations avec l'extérieur, notamment les supporters, et c'est mon cas à l'OM. Cette saison 1998-1999, même si on sait dans quelles conditions on a perdu le championnat, a été extraordinaire avec aussi la finale de la coupe UEFA. C'est là que le lien s'est tissé, et c'est pour cela que j'aimerais tant revenir un jour pour y accomplir quelque chose d'important», a enfin rappelé l'Italien, en pleine opération séduction.
En 2018, Ravanelli avait déjà tenté de retrouver la Canebière en tant qu'entraîneur… Cette fois, il vise plus haut. Son nouveau message est passé, mais il faut dire que le Transalpin a peu de chances de se faire entendre. D'une part, car Penna Bianca n'a pas la moindre expérience en tant que dirigeant, et que sa cote a clairement dégringolé lorsque celui-ci s'est essayé au métier de coach avec des échecs à l'AC Ajaccio, où il n'a tenu que six mois en 2013, puis à l'Arsenal Kiev. Une aventure qui n'a duré que trois mois de juin à septembre 2018…
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