Opposé au Paris Saint-Germain le 31 juillet en finale de la Coupe de la Ligue puis à la Juventus Turin le 7 ou 8 août en 8e de finale retour de la Ligue des Champions (victoire 1-0 à l'aller), l'Olympique Lyonnais a été le premier club de Ligue 1 à débuter sa préparation, le 8 juin.
Ce mercredi (19h30), les Gones seront également les premiers à disputer un match, amical, face aux amateurs suisses de Port-Valais, à Evian. En marge de cette rencontre, l'entraîneur rhodanien, Rudi Garcia, a déploré les difficultés importantes auxquelles l'OL doit faire face pour programmer des matchs de préparation.
Peu d'adversaires disponibles
«On a eu beaucoup de difficultés à monter notre préparation et à trouver des matchs amicaux, compte tenu du peu d'adversaires disponibles. Claude Fichaux et Clément Michon, qui s'en sont occupés, ne pouvaient nous ramener que des adversaires qui avaient arrêté leur championnat. Non seulement ils sont peu, mais en plus aucun n'appartient à un championnat majeur, puisque l'Allemagne, l'Angleterre, l'Espagne et l'Italie ont repris», a regretté le technicien en conférence de presse. «Même les clubs français, à l'exception de Nice (que l'OL affrontera samedi au Groupama Stadium, ndlr), nous ont dit : 'Non désolé, mais on se prépare pour le 22 août et la reprise du championnat, vous êtes trop en avance'.»
La saison arrêtée, pas du «bon sens» pour Garcia
Sans surprise, l'ancien coach de l'Olympique de Marseille en veut à la LFP qu'il considère comme la principale responsable de ce désordre. «Je trouve que s'il y a quelque chose à louer comme étant du bon sens, ce n'est pas l'arrêt de la Ligue 1 19-20 parce qu'on s'aperçoit que le président Aulas était l'un des rares à avoir eu raison de dire qu'on aurait dû attendre et voir ce qu'il se passe. La preuve, c'est ce qu'ils ont fait en Angleterre, en Italie, en Espagne et en Allemagne. Tout le monde a repris sauf nous», a encore pesté Garcia, avant de poursuivre sa tirade.
«Quand on est amenés à prendre des décisions, il faut peser le pour et le contre. On n'a pas su le faire en France», a insisté le natif de Nemours. «Avouez que c'est quand même quelque chose de particulier, le championnat s'est arrêté, mais on finit les coupes et on finit la Ligue des Champions.» Alors que la Juve sortira d'un marathon de 13 matchs en 7 semaines et demie, avec une dernière journée de Serie A programmée le 2 août, l'OL, certainement plus frais, tentera de tirer profit sur la scène européenne de cette «exception française».
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