«La bonne stratégie est la gagnante. On verra à la fin. Mais bon, on va commencer à couper le son.» Mercredi, Mourad Boudjellal a annoncé dans L'Equipe son intention de se montrer désormais plus discret dans les médias. Mais avant cela, l'ancien patron du Rugby club toulonnais avait encore des choses à dire. Avec des propos qui vont encore en étonner plus d'un.
Boudjellal annonce son arrivée à Toulon...
Après avoir annoncé la semaine dernière qu'il ne pourrait «pas tenir [s]es engagements avec le Sporting Club de Toulon» si l'offre de rachat de l'Olympique de Marseille qu'il porte était acceptée par l'actuel propriétaire Frank McCourt, Boudjellal a tenu un tout autre discours dans un entretien accordé à Var Azur et assure qu'il va bien devenir le prochain président du club relégué en National 2.
«Je vais arriver au Sporting Club de Toulon, affirme-t-il. A moins qu'on me dise : "Finalement on n'a plus envie". J'ai un engagement avec Toulon, j'ai dit et répété que je veux que ce club monte en Ligue 1. Pour moi, c'est en deux étapes. On va s'occuper de la première et puis on verra ce qui se passera dans les six prochains mois, dans les deux prochaines années.»
... et veut y rester même en tant que président de l'OM
«C'est sûr que si je vais à Marseille et que le Sporting monte en Ligue 2, il y aura un véritable choix à faire» , poursuit-il. On comprend donc ici que Boudjellal envisage de travailler... pour les deux clubs. En clair, si le projet de rachat de Marseille aboutissait, Boudjellal se voit à la présidence de l'OM et du SCT jusqu'au retour du club toulonnais en L2. Il lui faudrait ensuite trancher entre les deux clubs.
Quelle serait alors sa préférence ? «Je ne sais pas, avoue l'homme d'affaires. J'ai soixante ans de vie à Toulon. J'en aurais deux ou trois ailleurs, ça dépendra du temps que Toulon mettra. A mon avis trois ans c'est le maximum. Si ça se fait, je ne sais pas ce que je vais vivre. Mais mes enfants sont nés à Toulon...» Voilà des déclarations qui ne devraient pas forcément ravir des supporters marseillais déjà méfiants. Un sentiment sans doute partagé du côté de Toulon...
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