L'heure n'est pas à la sérénité du côté du FC Barcelone. Distancé dans la course au titre par le Real Madrid, qui possède 4 points d'avance en tête de la Liga à cinq journées de la fin et un bilan des confrontations directes à son avantage, le club catalan voit les polémiques se multiplier ces derniers jours.
La première concerne Antoine Griezmann, mal intégré dans un collectif balbutiant et dont le rendement reste décevant pour un élément acheté 120 millions d'euros l'été dernier. La situation du Français s'est encore dégradée ces derniers jours puisque le natif de Mâcon vient de débuter trois des quatre derniers matchs sur le banc, dont le choc de mardi contre l'Atletico Madrid (2-2).
Personne d'indiscutable pour Setién
Présent ce samedi en conférence de presse, l'entraîneur blaugrana Quique Setién n'a pas manié la langue de bois à son sujet. «Je ne sais pas si j'ai utilisé ce mot (indiscutable, ndlr), permettez-moi d'en douter. Antoine Griezmann est un grand joueur pour le club. Mais quand Griezmann a joué, on m'a posé des questions sur Ansu Fati, et inversement. Tout le monde ne peut pas jouer. Je ne suis pas capricieux et je tiens compte de la hiérarchie mais tout le monde ne peut pas jouer. C'est une décision que je prends et que j'assume», a répété le technicien.
Pas forcément de quoi rassurer le Tricolore donc, même si son coach a tenu à saluer son état d'esprit. «Le joueur va bien, j'ai discuté avec lui. C'est un grand professionnel, il peut comprendre cette situation parce qu'il l'a déjà vécue auparavant. Cela ne l'affectera pas quand il rejouera. Il est très positif et on pourra compter sur lui à 100 % quand il reviendra sur les terrains», a assuré Setién, beaucoup moins bavard en revanche au moment d'aborder l'autre sujet brûlant du moment.
De simples «spéculations» pour Messi
Vendredi, la presse espagnole révélait que Lionel Messi a quitté la table des négociations en vue d'une prolongation et qu'il envisagerait de partir en juin 2021, au terme de son contrat. De simples rumeurs selon son coach. «Je ne vais pas spéculer, car je n'ai rien entendu de sa part. Je n'ai pas eu vent du fait qu'il ait dit quoi que ce soit. Moi, je le sens bien. Je répète que tout le reste n'est que spéculations dans lesquelles je n'entrerai pas. Ça, c'est votre métier. On discute de ce dont on doit discuter, sans plus», a évacué l'ancien entraîneur du Betis Séville. L'atmosphère est tout de même loin d'être idéale avant de se déplacer dimanche (22h) sur le terrain de Villarreal, en forme avec 5 victoires en 6 matchs et face à qui un nouveau faux pas enterrerait définitivement les minces espoirs de titre du Barça.
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