«Monsieur Tebas doit être très jaloux de la Premier League. C'est un expert juridique incroyable. (…) Monsieur Tebas, nous participerons à la Ligue des Champions la saison prochaine parce que ce que nous avons fait était juste.»
L'entraîneur de Manchester City Pep Guardiola a pris un malin plaisir à remettre à sa place le président de la Liga Javier Tebas. Lundi, le Tribunal Arbitral du Sport a décidé de blanchir le club anglais, initialement suspendu par l'UEFA de toutes les compétitions européennes pour les deux prochaines saisons pour non-respect du fair-play financier. Sans surprise, cette décision n'a pas été appréciée par Tebas (voir article ici), nargué donc dans la foulée par le technicien espagnol.
Tebas contre-attaque !
Et autant le dire tout de suite, la sortie de Guardiola n'a absolument pas calmé le boss de la Liga. Au cours d'un entretien accordé à ESPN, Tebas a contre-attaqué ! «Nous savons tous ce que Manchester City fait. Quand ils ont été punis, il n'y avait aucune surprise pour la majorité de nous qui sommes impliqués dans le football. Je ne veux pas dire que les gens étaient heureux, mais il y avait un sens de la justice contre ces grands clubs-Etats, l'autre étant le Paris Saint-Germain», a glissé l'homme de 57 ans.
«Manchester City sera en Ligue des Champions la saison prochaine parce que le TAS a mal fait les choses, pas parce que City a fait les choses correctement. J'aimerais bien voir le jugement final. Si on peut, parce que nous n'avons pas pu avoir celui du PSG, sur lequel le TAS a passé beaucoup de temps. Quand il sera sorti et que je le lirai, je dirai à Guardiola ce dont je suis convaincu, qu'ils n'ont pas fait les choses correctement», a-t-il assuré.
Le PSG aussi visé…
Après cette réponse apportée à Guardiola, Tebas a bien évidemment continué sa démonstration. Et comme souvent, l'Ibère a concentré sa charge sur City et le PSG, deux clubs appartenant à des Etats. «City, au cours des cinq dernières années, avec le PSG, est le club qui a dépensé le plus. City n'a pas recruté avec ses propres ressources, comme le fait Manchester United, qui rapportent de l'argent via la télévision ou des sponsors. Ils signent avec des pétrodollars, avec de l'argent obtenu par le pétrole par les Émirats arabes unis. Les clubs-État en Europe font ce qu'ils veulent», a-t-il pesté. Dans sa lutte, Tebas ne lâche rien…
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