Les objectifs sont pour le moment atteints. Après le sacre en Coupe de France, le Paris Saint-Germain a enchaîné en soulevant la Coupe de la Ligue vendredi soir.
C'était bien le principal enseignement à tirer pour Thomas Tuchel, qui a félicité ses hommes suite à la victoire arrachée face à l'Olympique Lyonnais (0-0, 6-5 t.a.b.).
La satisfaction de Tuchel
«On a remporté quatre trophées, c'est le maximum, a rappelé l'Allemand, en comptant la Ligue 1 et le Trophée des Champions. Il est nécessaire de souffrir, contre une équipe qui joue en 8e de finale de la Ligue des Champions. On vient d'entendre en conférence de presse Ander Herrera, je suis très fier de lui et de mon équipe. Ce sont des gars fiables, qui aiment souffrir et travailler ensemble. Je suis très fier, très heureux.»
Apparemment, le coach parisien réserve sa vraie analyse à son vestiaire. Car un entraîneur aussi pointilleux que Tuchel a forcément des reproches à adresser à ses joueurs, de nouveau décevants dans le jeu. Sans créativité, et sans la profondeur offerte par Kylian Mbappé, le champion de France s'en est remis aux inspirations d'un Marco Verratti indispensable dans l'entrejeu, et de Neymar dans la moitié de terrain adverse. D'où le compteur bloqué à 1 but en 210 minutes jouées sur les deux finales. Une statistique peu flatteuse qui a eu le don d'agacer Tuchel.
L'Allemand s'étonne des critiques
«Tout le monde pense que c'est normal de gagner. Ce n'est pas comme ça. Quatre titres, c'est un grand effort, s'est défendu le technicien. (…) Les difficultés dans le jeu ? C'est le foot. C'est le résultat du foot. Vous pouvez dire que c'est uniquement la chance, allez-y. Quatre ou cinq buts par match, ce n'est pas possible. Il y a 99 points positifs mais on cherche le 100e. Faites comme vous voulez. Il n'y a pas de problème. On n'a pas encaissé de buts. Je ne vais pas m'excuser pour cela.»
Tuchel sait pourtant qu'une telle prestation ne suffira sans doute pas pour remporter le quart de finale de la Ligue des Champions face à l'Atalanta Bergame le 12 août. «Plus d'intensité en LdC ? Plus, ça monte toujours, a-t-il reconnu. L'Atalanta a le rythme, c'est un avantage. Nous, nous n'avons joué que deux finales. L'Atalanta a un style très particulier. Ils sont super forts. On a douze jours pour se préparer.» Sachant qu'une démonstration en amical contre Sochaux mercredi (19h) n'effacerait pas les doutes.
Selon vous, le Paris Saint-Germain sera-t-il prêt pour son grand rendez-vous européen ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …