«Si on n'est pas inquiet là, quand le sera-t-on ? Je suis préoccupé. (...) Depuis la sortie de Mbappé contre Saint-Etienne, on voit un PSG très moyen et en dessous de ses possibilités.»
A l'image de Rolland Courbis sur les ondes de RMC, beaucoup s'interrogent sur le niveau du Paris Saint-Germain à l'approche de son quart de finale de la Ligue des Champions.
Fin de série pour l'Atalanta
Il faut dire que les Parisiens, certes vainqueurs de leurs finales contre l'AS Saint-Etienne (1-0) et l'Olympique Lyonnais (0-0, 6-5 t.a.b.), respectivement en Coupe de France et en Coupe de la Ligue, ont cruellement manqué de créativité dans le jeu. Heureusement pour eux, ce n'est pas non plus la grande forme chez leur futur adversaire.
Malgré une honorable 3e place en Serie A, l'Atalanta Bergame a péniblement terminé sa saison. Il était temps que cette dernière journée arrive pour la Dea, logiquement battue à domicile par l'Inter Milan (0-2) samedi. La fin d'une invincibilité de 20 matchs toutes compétitions confondues que l'on sentait venir tant les Bergamasques ont perdu en intensité depuis quelques rencontres. Une conséquence quasi inévitable compte tenu du calendrier chargé.
Des absents côté italien
Et comme le PSG, l'attaque la plus prolifique du championnat italien (98 buts inscrits) sera sans doute diminuée le 12 août. Son meilleur atout Josip Ilicic (32 ans) a été autorisé à rentrer en Slovénie, son pays natal, pour régler de graves problèmes personnels. L'attaquant auteur de 5 buts en C1 cette saison manquera donc ce rendez-vous. Tout comme le gardien titulaire Pierluigi Gollini (25 ans), blessé au genou dès l'entame du match face à l'Inter.
Les signaux sont au moins aussi négatifs pour l'Atalanta, dont l'entraîneur Gian Piero Gasperini reste optimiste. Le technicien compte bien se servir de ce revers pour mieux préparer le choc européen. «Je pense que cette défaite est utile en vue de la Ligue des Champions, a-t-il réagi. On a affronté une équipe en grande forme qui nous a donné des solutions pour le prochain match. On doit comprendre que c'est le rythme d'une grande équipe, ce sera comme ça face au PSG.»
Une défaite «utile» selon Gasperini
«Ils ont de la puissance physique et une grande technique, a ajouté Gasperini. Après les derniers matchs, on avait besoin d'augmenter le rythme. Aujourd'hui (samedi), on y a été forcé, ils nous ont mis en difficulté. Mais au final, c'est un match utile.» L'avantage pour la Dea, c'est que sa position d'outsider lui permettra de préparer la rencontre dans la sérénité. Contrairement au champion de France et à son coach Thomas Tuchel déjà agacé par les critiques…
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