le 05/08/2020 à 14h01

Valence : Ferran Torres vide son sac après son transfert à Manchester City

Ferran Torres a critiqué les dirigeants de Valence.
Recruté par Manchester City pour 37 millions d'euros, bonus compris, Ferran Torres a quitté le FC Valence sans le moindre remord. Le jeune ailier a évoqué les nombreuses raisons qui l'ont poussé à prendre la poudre d'escampette.

S'il a, durant son histoire, réussi à faire de l'ombre au Real Madrid et au FC Barcelone sur de courtes périodes, le FC Valence est aussi réputé pour être un club très instable. Les départs avec pertes et fracas de Marcelino, Mateu Alemany et Pablo Longoria, en septembre, en sont le parfait exemple.

Quelques mois seulement après ces multiples défections, c'est au tour du grand espoir Ferran Torres (20 ans) de tourner le dos à son club formateur. En effet, le jeune ailier s'est engagé en faveur de Manchester City pour 37 millions d'euros, bonus compris. Et visiblement, c'est un soulagement pour le principal intéressé.

Torres pointe du doigt les dirigeants

Dans les colonnes de Marca, le néo-Citizen n'a pas hésité à égratigner les dirigeants murciélagos. Selon lui, leur gestion n'a pas été à la hauteur. «J'ai commencé à penser à un départ l'été dernier, quand le club m'a dit, après avoir gagné l'Euro U19, qu'il ne comptait pas sur moi. Il m'a littéralement dit que j'étais le cinquième ailier de l'effectif, que des renforts allaient arriver et que des coéquipiers évoluant à d'autres postes étaient devant moi. Ce fut un coup très dur pour moi, même si le pire, c'est que le club m'a aussi mis sur le marché. Valence m'a proposé à tous les clubs espagnols et 12 clubs m'ont appelé, dont Levante. Quand le club m'a mis sur le marché, c'est là que j'ai commencé à penser à partir» , a justifié l'international Espoirs.

Malgré tout, Torres n'était pas contre une prolongation. Il avait, pour cela, fixé trois conditions à ses supérieurs. «La première, c'était que Peter Lim s'implique dans la prolongation pour me démontrer que j'étais important pour le club. Une autre, c'était d'être capitaine, mon rêve, parce que j'ai vu que d'autres clubs l'avaient fait avec des jeunes de la maison, comme Oyarzabal ou Fernando Torres. Et la troisième, c'était d'être parmi les joueurs les mieux payés de l'effectif. On en voulait deux sur trois, et aucune ne s'est réalisée» , a éludé le grand espoir du football espagnol. «Les départs de Mateu Alemany et de Pablo Longoria ont été un désastre. S'ils étaient encore au club, je suis sûr que j'aurais prolongé.»

Torres dézingue Parejo

Torres en a d'ailleurs profité pour mettre un taquet à Dani Parejo, qu'il considère comme une personne ingrate et fausse. «Parejo est un grand joueur, mais je n'ai jamais eu de relation avec lui. Quand j'ai été promu en équipe première, à 17 ans, plusieurs semaines ont passé avant qu'il me dise un simple "bonjour" . Je considère qu'il n'a pas été un bon capitaine avec moi. Et ça a été pire après le départ de Marcelino. Kang-In Lee et moi avons été utilisés comme les coupables de ce qui se passait dans le vestiaire, et on ne nous a pas parlé pendant des semaines» , a assuré un Torres particulièrement incisif. Autant de raisons qui justifient son départ pour l'équipe dirigée par Pep Guardiola. Et visiblement, ce n'est pas plus mal...

Que pensez-vous des propos de Ferran Torres ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …

Par Youcef Touaitia, le 05/08/2020 à 14h01
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