le 24/08/2020 à 12h31

Ligue des Champions : la presse française inconsolable, le PSG moqué en Espagne, l'Europe s'incline devant son nouveau roi...

Le Bayern a remporté sa 6e Ligue des Champions face au PSG.
Au lendemain de la défaite du Paris Saint-Germain face au Bayern Munich (0-1) en finale de la Ligue des Champions, la presse française a la gueule de bois ce lundi. De leur côté, les médias espagnols ne se gênent pas pour fustiger le club de la capitale et ses investissements sur le marché des transferts.

«Inconsolable» (L'Equipe), «La fin d'un rêve» (Le Parisien), «Pari perdu…» (La Provence), «Paris n'est pas allé au bout de son rêve» (Eurosport), «Le rêve brisé» (L'Union), «PSG battu, la désillusion» (L'Ardennais), «Coman et Neuer brisent le rêve parisien...» (Maxifoot)…

Paris, si près, si loin…

Après avoir patienté 16 ans pour revoir un club de Ligue 1 en finale de la Ligue des Champions, la presse française ne cache pas sa déception ce lundi au lendemain de la défaite du Paris Saint-Germain sur la dernière marche face au Bayern Munich (0-1). En Une, ce sont souvent les larmes de Neymar, anéanti au coup de sifflet final, qui s'affichent.

Si près, si loin, le Brésilien et sa bande vont devoir tirer les enseignements de cette première finale de LdC de leur histoire. «Il (le Bayern, ndlr) est le roi d'Europe et, avant de s'asseoir à sa table, le Paris Saint-Germain va devoir apprendre à grandir, encore un peu. De loin, l'écart paraît infime. A y regarder de plus près, il est assez conséquent. En fait, le Bayern a tout un peu mieux réussi que Paris», a résumé L'Equipe.

La défaite de «l'émir» et de «l'argent»

A l'étranger, autant le dire tout de suite, le PSG en prend pour son grade. Pas tant pour son match, que pour son modèle économique... Les Unes les plus incisives viennent d'Espagne où Marca pointe notamment le contraste entre le milliard d'euros dépensé par QSI depuis son arrivée en 2011 et le symbole Kingsley Coman, formé au PSG et qui a joué les bourreaux et inscrit le seul but du match. «Coman, formé au club, punit son ancienne équipe avec un but décisif», a insisté le journal madrilène, encore plus piquant sur sa Une où il a affiché un cinglant «L'argent ne fait pas (encore) le bonheur», avec une photo du Français du Bayern, Lucas Hernandez, la tête recouverte par le trophée.

Côté catalan, où le départ de Neymar n'a toujours pas été digéré, le ton n'est guère plus amical et Sport semble presque se réjouir que «le Bayern laisse Neymar sans Ligue des Champions». Le message envoyé est clair : si le Brésilien veut à nouveau soulever un trophée qu'il a remporté en 2015 avec le Barça, il ferait mieux de revenir en Catalogne… Grosse pique également en Italie où le Corriere dello Sport titre «Le Bayern se moque de l'émir» ! «La malédiction des Parisiens continue», note plus sobrement La Gazzetta dello Sport.

Coman en «destructeur»

Avant tout occupée à célébrer «les rois d'Europe» (Bild), la presse allemande se montre finalement moins acide, Kicker saluant notamment «un adversaire coriace mais un peu tendre à ce niveau, qui a cruellement manqué de réalisme». Outre-Manche enfin, à part ISport qui parle de «Coman le destructeur» , le ton est plutôt sobre. The Guardian et The Daily Telegraph s'inclinent respectivement devant le «brillant Bayern» et les «rois d'Europe», en insistant sur leur sans-faute inédit tout au long de la compétition (11 victoires en 11 matchs). Un sacre qui ne souffre finalement d'aucune contestation.

L'Equipe - «Inconsolable»

Le Parisien - «La fin d'un rêve»

Marca - «L'argent ne fait pas (encore) le bonheur»

Sport - «Le Bayern laisse Neymar sans Ligue des Champions»

Le Corriere dello Sport - «Le Bayern se moque de l'émir»

ISport - «Coman, le destructeur»

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Par Romain Lantheaume, le 24/08/2020 à 12h31
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