le 13/12/2020 à 10h56

Real : le patron, c'est Zidane !

Zidane et le Real sortent d'une semaine rêvée.
Annoncé sur la sellette, Zinedine Zidane a réussi un sacré coup de force. En l'espace d'une semaine, l'entraîneur du Real Madrid a retourné tout son monde suite aux succès successifs sur le FC Séville (0-1), le Borussia Mönchengladbach (2-0) et l'Atletico Madrid (2-0). Une force de caractère des Merengue qui ressemble bien au coach français.

On lui promettait l'enfer. On lui promettait la guillotine. Un peu moins de dix jours plus tard, Zinedine Zidane a retourné tout son monde comme une crêpe. Annoncé proche de la sortie, l'entraîneur du Real Madrid a trouvé les mots justes et la force de caractère pour pousser ses joueurs à donner le maximum.

Sans surprise, ceux-ci ont reçu le message pour permettre à la Maison Blanche de battre successivement le FC Séville (0-1), le Borussia Mönchengladbach (2-0) et l'Atletico Madrid (2-0). Une semaine de rêve.

Le compte est très bon pour le Real

Trois succès très importants qui ont remis la Maison Blanche sur le droit chemin. Premier leur poule en Ligue des Champions, les Merengue sont assurés d'éviter les gros poissons comme le Bayern Munich, Liverpool, le Paris Saint-Germain, Chelsea, la Juventus ou encore Dortmund. Étant donné qu'il ne peut pas croiser le FC Barcelone, l'Atletico Madrid et le FC Séville, le champion d'Espagne retrouvera soit Leipzig, la Lazio, l'Atalanta ou Porto en 8es de finale, dont le tirage aura lieu dès ce lundi. Inespéré au vu du début de campagne chaotique.

En Liga, le Real a également fait très fort. En fin de semaine passée, il a empêché le FC Séville de poursuivre sur sa lancée de trois succès de rang pour maintenir le club andalou à distance. Mieux encore, il a mis fin à une incroyable série de 26 matchs consécutifs sans défaite du voisin madrilène. Rendez-vous compte, l'Atletico n'avait plus perdu en championnat depuis le 1er février. À l'époque, c'était déjà le Real qui avait imposé sa loi aux Rojiblancos, freinés dans leur folle course en avant et qui ne conservent plus que trois unités d'avance sur leurs rivaux malgré un match en moins.

Comme à la grande époque

Sur le terrain, cela faisait très longtemps que ce Real n'avait pas dégagé une telle impression de puissance. À tous les niveaux, la formation royale s'est montrée dominatrice. Preuve en est, elle n'a, durant ces trois rencontres, concédé que quatre tirs cadrés. Une solidité retrouvée grâce au retour de Sergio Ramos, qui a fait beaucoup de bien. Les choix de Zidane y sont également pour beaucoup. Le repositionnement de Lucas Vazquez pour combler l'absence de Daniel Carvajal ou encore l'installation définitive de Ferland Mendy portent leurs fruits.

Dans le jeu, le club de la capitale répond également présent. Le trio historique composé par Toni Kroos, Casemiro et Luka Modric tourne comme lors de sa grande époque. Le niveau proposé par le Ballon d'Or croate sur les derniers matchs tutoie d'ailleurs les sommets. Au même titre que celui de Karim Benzema, ultra-décisif en milieu de semaine en C1 et encore une fois très important face aux Colchoneros, qui n'ont jamais réussi à résoudre les problèmes posés par ses décrochements. Une mécanique huilée qui permet au Real de planer.

Zidane fier de ses troupes

Dans la tempête, Zidane n'a jamais lâché ses joueurs, qui lui ont bien rendu. Et ce n'est pas maintenant que cela risque de changer. À l'issue du succès dans le derby, le champion du monde 1998 n'a pas manqué de féliciter ses troupes. «On s'est amélioré partout et on a confirmé nos deux bons matchs, d'abord à Séville puis en obtenant la qualification en 8es contre le Borussia. Ce soir, c'est un autre bon match, on a bien joué de la première à la dernière minute, il faut être content, satisfait du travail bien fait. On a cru en ce que l'on a fait» , s'est réjoui le coach français.

«Les joueurs savent que, dans une carrière, dans une saison, il y a des moments difficiles, mais ils savent aussi qu'ici, comme équipe, on peut faire de grandes choses. Et on l'a prouvé aujourd'hui : le Real sait jouer. J'en suis heureux. Il y a des critiques qui font mal, mais elles te rendent aussi plus fort. Les joueurs ont assez de caractère pour surpasser cela» , a rajouté l'homme de 48 ans. Bilbao, Eibar, Grenade, Elche, Celta Vigo, Osasuna, Alavés, Levante ou encore Huesca, les futurs adversaires du Real sont prévenus !

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Par Youcef Touaitia, le 13/12/2020 à 10h56
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