«Merci hein. Continue comme ça, je t'attrape moi.» Mercredi, après une défaite à Rennes (1-2), André Villas-Boas a perdu ses nerfs face à un journaliste de La Provence, auquel l'entraîneur de l'OM avait déjà reproché certaines piques récentes, notamment sur son parcours en Ligue des Champions avec le Zénith Saint-Pétersbourg.
L'affaire aurait pu en rester là, mais elle a pris une drôle de tournure lorsque les deux hommes se sont croisés sur le parking du Roazhon Park. Insultes, menaces et visage contre celui du journaliste... cet épisode aurait pu dégénérer sans l'intervention de Ricardo Carvalho, l'adjoint d'AVB.
Villas-Boas exprime ses regrets
Forcément, le retour de l'entraîneur marseillais en conférence de presse ce vendredi était particulièrement attendu. Et il s'est évidemment passé quelque chose... Alors qu'Alvaro Gonzalez venait de terminer son passage devant les médias, les journalistes accrédités ont quitté la salle avant l'arrivée de Villas-Boas, qui a d'abord fait un bref passage avant de repartir. Nos confrères souhaitaient apparemment parler hors caméras avec le coach olympien.
Quelques instants plus tard, le technicien portugais a finalement démarré sa conférence de presse en lisant une lettre dans laquelle il exprimait des regrets. «Je voudrais dire un mot au journaliste Jean-Claude Leblois. Je regrette ma réaction. Vos critiques sont justes. La liberté d'expression est un droit de l'homme. J'ai mal vécu les articles. J'ai eu une réaction qu'une personne ne peut pas avoir. Je reste concentré sur l'OM, nos joueurs et notre staff» , a déclaré Villas-Boas, avant d'annoncer qu'il refuserait de répondre ensuite à des questions sur l'affaire. La conférence de presse a donc pu se poursuivre pour parler de l'arbitrage et des prochains matchs de Marseille.
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