A seulement 26 ans, Arkadiusz Milik se retrouve dans une situation particulièrement délicate. Malgré son talent indéniable, l'attaquant polonais n'a pas disputé la moindre rencontre cette saison avec Naples.
Et pour cause, il a été puni par ses dirigeants en raison de son refus de prolonger son contrat, qui expire en juin prochain. Une situation qui pèse forcément sur le joueur, qui n'a d'autre choix que de se trouver un club... au plus vite.
L'Euro en jeu
En effet, Zbigniew Boniek a pris son temps, mais il a décidé de siffler la fin de la récréation. L'ancienne gloire de la Juventus, devenue président de la fédération polonaise de football en 2012, a mis la pression sur le jeune buteur napolitain en l'incitant à trouver une nouvelle équipe afin de ne pas rater l'Euro, qui se dispute en juin et juillet prochains.
«S'il reste à Naples après la fenêtre de janvier, je pense qu'il est normal qu'il ne puisse pas participer au championnat d'Europe avec la Pologne» , a averti le dirigeant sur les ondes de Radio Kiss Kiss. Un message d'autant plus cinglant que la Pologne dispose d'une ligne d'attaque particulièrement performante avec Robert Lewandowski et Krzysztof Piatek.
De Laurentiis lâche du lest
A (déjà) près de deux semaines de la clôture du mercato hivernal, Milik n'a plus le temps de tergiverser. Le buteur partenopei, qui prévoyait très certainement d'aller jusqu'au bout de son engagement pour négocier le meilleur contrat possible avec son futur club, va devoir mettre de l'eau dans son vin afin d'inciter ses prétendants à mettre la pression sur Aurelio De Laurentiis.
Alors qu'il réclamait initialement 18 millions d'euros pour le lâcher, le président du club italien se montre déja moins gourmand et attend entre 10 et 15 millions d'euros pour lui donner le feu vert. Un tarif intéressant pour un joueur dans la force de l'âge qui refroidit toutefois encore l'Olympique de Marseille, son principal prétendant, en difficulté financière. L'heure tourne pour Milik...
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