Ilkay Gündogan (30 ans) revient de très loin. Très performant avec le Borussia Dortmund entre 2011 et 2013, le milieu de terrain a manqué le sacre de la Nationalmannschaft au Brésil, en 2014. La faute à une grave blessure au dos qui l'a écarté des terrains durant plus d'un an.
Prise de poids, moral dans les crampons, l'Allemand a peiné pour retrouver son meilleur niveau. Et ce n'est pas son transfert à Manchester City, pour 27 millions d'euros, à l'été 2016, qui a changé la donne. Mais après quatre saisons à ronger son frein, l'ancien joueur de Nuremberg est enfin arrivé au bout du tunnel. Et cela se voit !
Un niveau phénoménal
En effet, le métronome des Citizens enchaîne les performances monstrueuses depuis quelques semaines. Buteur contre Porto (3-1) et l'Olympique de Marseille (3-0) en Ligue des Champions, le Skyblue, qui n'avait plus trouvé le chemin des filets lors des 9 matchs qui ont suivi, vient d'inscrire 7 buts sur ses 8 derniers matchs de Premier League. Il est, de ce fait, le meilleur buteur du club en championnat, avec 7 réalisations, mais aussi le co-meilleur réalisateur de City avec Raheem Sterling (9 buts).
Comment expliquer cet enchaînement de prestations XXL ? D'une part par son positionnement. Beaucoup plus libre, Gündogan profite de son énorme volume de jeu pour se projeter beaucoup plus vers l'avant. Sur certaines séquences, il se mue même en attaquant de pointe. Des efforts incessants et un placement entre les lignes qui gênent systématiquement ses adversaires. Aussi, l'Allemand profite d'une technique bien au-dessus de la moyenne pour briller. Lorsqu'il a le ballon dans les pieds dans les 20 derniers mètres, il se rate très rarement dans le dernier geste.
La joie de Guardiola
En l'absence de Kevin De Bruyne, blessé et dans le dur récemment, le milieu tout terrain remplit à merveille son rôle de catalyseur. De quoi ravir son coach. «C'est un joueur extraordinaire, tellement intelligent. Il peut jouer milieu défensif, il peut jouer près de la surface de réparation adverse. Et dans cette position, il a le tempo idéal, la sérénité pour décider comment finir l'action» , s'est félicité le manager catalan. Un réveil inattendu qui a servi d'électrochoc pour City, vainqueur de ses 11 derniers matchs et invaincu depuis désormais 18 sorties. Avec un Gündogan aussi irrésistible, le pensionnaire de l'Etihad Stadium peut faire très mal à n'importe quel adversaire.
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