Jacques-Henri Eyraud a fini par se brûler les doigts. En poste depuis octobre 2016, l'homme de 52 ans a été démis de ses fonctions de président de l'Olympique de Marseille. Dans le viseur des supporters ces dernières semaines, le désormais ex-dirigeant phocéen n'a pas résisté à la pression populaire.
McCourt retient du positif
En effet, la situation, qui s'était sérieusement envenimée, a fini par devenir intenable. Assez pour pousser Frank McCourt à mettre un terme à son mandat pour offrir une promotion au directeur sportif, Pablo Longoria, qui a pris le relais. Malgré tout, le propriétaire américain n'est pas totalement insatisfait par le travail réalisé par Eyraud.
«Le bilan n'est pas si négatif. Il y a eu de bonnes choses avec la restructuration du centre de formation ou les actions sociales menées notamment pendant le confinement» , explique un membre de l'entourage du promoteur bostonien dans des propos relayés par L'Equipe.
Des erreurs fatales
Ses récents mots sur les supporters mais surtout les collaborateurs du club sont en revanche beaucoup moins bien passés et ont précipité sa chute inévitable. «Mais il n'a pas été toujours à l'écoute de Marseille. Il y a eu des maladresses et des erreurs sur ce qu'est l'OM pour les Marseillais» , rajoute la source.
Ses difficultés chroniques à pousser vers la sortie certains joueurs aux gros contrats et les résultats en dents-de-scie lui ont également été reprochés. «Au-delà de ça, il avait un objectif, sportif et financier. Et il n'a pas réussi. C'est la vie et l'actionnaire doit prendre les décisions en conséquence» , termine l'intéressé. Désormais membre du conseil de surveillance de l'OM, Eyraud va pouvoir se faire un peu plus petit.
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