Younès Belhanda (31 ans) est libre comme l'air. Trois ans et demi après son arrivée en provenance de Nice, le milieu offensif marocain a quitté Galatasaray, ce mercredi, à un peu plus de trois mois de la fin de son contrat. Tout sauf un choix du joueur, qui a été mis à la porte par sa direction.
Belhanda démolit les dirigeants de Galatasaray
Un licenciement qui s'explique par les récentes déclarations du champion de France 2012. «Bien sûr que l'état du terrain nous affecte. On est Galatasaray. Normalement, les dirigeants doivent trouver une solution, ils savent qu'on aime jouer au football, redoubler les passes. Il faut arrêter de se regarder sur Twitter et Instagram, de regarder ce qui se passe dans la presse» , avait pesté le Lion de l'Atlas à l'issue du match nul contre Sivasspor (2-2), dimanche.
«Viens t'occuper du stade ! Même le terrain du centre d'entraînement est meilleur, est-ce que c'est normal ? Ils doivent recruter le meilleur jardinier du monde» , avait rajouté l'ancien Montpelliérain. Une sortie publique incendiaire qui a poussé ses désormais ex-dirigeants à sévir, ceux-ci estimant que Belhanda a «porté atteinte et insulté l'image du club et la réputation des membres du conseil d'administration du club» .
Un niveau toujours intéressant
Alors qu'un départ vers un pays du Golfe était récemment évoqué, Belhanda ne devrait pas avoir de mal à rebondir dans le club de son choix. L'Avignonnais, auteur de 8 buts et 3 passes décisives en 28 matchs cette saison, garde toujours un niveau intéressant et va étudier les potentielles offres pour poursuivre sa carrière. A priori dans une équipe où la pelouse pourra lui permettre d'être à l'aise avec le ballon.
VIDEO : la déclaration incendiaire de Belhanda
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